Les Gracques et le Parti Socialiste
Je prépare un article sur "Les Gracques".
Voici déjà le commentaire que j'ai pu faire sur un blog gauchisant qui voyait arriver avec plaisir la "Décomposition du PS". :
Récomposition n'est pas décomposition
L’évolution politique de la société incite à deux solutions : Résister à l’évolution ou la prendre en compte.
Résister à l'évolution :
La résistance à l’évolution est incarnée par des mouvements du type LCR, LO, PC.
D’après l’évolution des votes en faveur de ces mouvements et de leurs candidats on peut affirmer que les citoyens ne suivent pas cette voie. Les ouvriers eux-mêmes ont déserté ces groupes de pensée pour rejoindre massivement le FN.
Social-Démocratie :
L’autre solution est de prendre en compte ces évolutions et de faire des propositions politiques adaptées à notre situation actuelle.
Cette solution est celle d’une partie du Parti Socialiste, ceux que l’on peut regrouper sous le vocable de sociaux-démocrates. Fidèles aux principes de la Gauche ils sont plus en phase avec la réalité que leurs camarades internes fabiusiens et autres mélenchonistes, emmanuellistes et consorts.
Rien ne s’obtient plus en France sans consensus. Ni la Gauche, ni la Droite ne peuvent faire passer certaines solutions rejetées énergiquement par le camp adverse (Exemple du CPE) sauf à plonger le pays dans une attente de vengeance qui vient tôt ou tard (Régionales de 2004).
Ouverture pour gagner :
Constater que la Gauche fait 40% dans le pays au premier tour de la présidentielle n’est pas non plus un fait que l’on peut nier.
Dans cette configuration, seul un élargissement de l’électorat sur une partie de la Droite peut faire gagner une minorité de Gauche. Après on peut tergiverser 107 ans pour savoir si il faut intégrer UDF,PS et Verts dans un grand parti.
Ce qui est sûr c’est qu’il faut proposer une offre politique qui fasse une majorité si on veut gouverner. Après tout est affaire de dosage. Jusqu’où ne pas aller trop loin pour ne pas laisser de côté certaines propositions auxquelles on tient.
Tout se joue le 22 avril :
Les scores du premier tour permettront de savoir si la gauche peut gagner le second tour en étant en position de force ou en position de faiblesse. Et dans ces scores, celui de Ségolène Royal - la seule capable de fédérer largement - sera celui qui permettra le regroupement des forces connexes si elle fait un très bon résultat, ou provoquera l’éclatement - et la défaite - si son score n’est pas assez important.
Les Gracques disent les choses un peu différemment mais c’est l’idée, non ?