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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
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15 janvier 2017

Ségolène Royal soutient Emmanuel Macron

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Si l'ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s'est engagée derrière aucun prétendant à la primaire PS - PRG, en coulisses, son soutien au leader d'En Marche ! se dessine chaque jour davantage.

C’est un rapprochement qui n’a rien d’officiel mais ne fait plus de doute : Ségolène Royal, numéro 3 du gouvernement, soutient Emmanuel Macron, leader d’En marche !, qui a décidé de ne pas participer à la primaire de La Belle Alliance populaire – rassemblant les socialistes et leurs alliés. Ainsi, début décembre, révèle RTL, Ségolène Royal a reçu Emmanuel Macron à son ministère. Une rencontre discrète au cours de laquelle ils ont juste effectué, selon le staff de Macron, un « tour d’horizon de l’actualité politique ». En réalité, l’ancienne candidate à la présidentielle lui a prodigué conseils et encouragements. Contactée par VSD, Ségolène Royal n’a pas souhaité commenter cette rencontre. Reste qu’une fois encore la ministre de l’Écologie brise un tabou – et piétine au passage les règles édictées à Solférino, selon lesquelles les socialistes s’engagent à soutenir le vainqueur de la primaire sous peine de sanction. Des menaces qui laissent Ségolène Royal de marbre. « Vous imaginez Cambadélis expliquer que la candidate du PS en 2007 est virée du parti ? » s’amuse un éléphant. Or c’est exactement ce qui rend le ralliement de Ségolène Royal précieux aux yeux d’Emmanuel Macron et de son équipe. « Si elle y va officiellement, ça lèvera les inhibitions des élus qui hésitent à le faire», mise un député proche du leader d’En Marche !, bien conscient toutefois qu’elle « ne dira rien avant la primaire ».

Si le soutien informel de Ségolène Royal à Emmanuel Macron semble se préciser, il n’est pas nouveau. Depuis que l’ex-ministre de l’Économie a quitté Bercy pour lancer son mouvement, en avril dernier, elle a multiplié les gestes encourageants. En juillet, François Hollande et Manuel Valls l’avaient dissuadée de se rendre au meeting de lancement du mouvement : alors que les critiques, à droite comme à gauche, pleuvaient sur Macron, elle était la seule à estimer qu’« il amène de l’air à la vie politique ». Le 4 janvier dernier, Ségolène Royal louait encore la « modernité » qu’incarne Emmanuel Macron : « J’observe avec bienveillance ce qui est fait, ce qui est dit, c’est quelqu’un tourné vers le futur, qui essaye d’inventer le futur, qui connaît bien les enjeux de la mondialisation ». L’ex-compagne de François Hollande n’a jamais caché qu’elle se retrouvait dans la démarche et l’audace du patron d’En Marche !. Entre eux, les similitudes sont nombreuses : « Il subit les mêmes attaques que j’ai subies. Il est trop indépendant, trop libre, trop créatif, trop incontrôlable. Bref, il n’est pas dans le même moule que les autres, et ça me plaît », avait-elle glissé au micro de RTL, en référence aux critiques qu’elle avait dû encaisser de la part de son propre camp en 2007. « Comme Ségolène, qui n’était pas soutenue par le parti, Emmanuel s’est lancé seul. Il a le goût de la transgression et il est haut dans les sondages. Et, comme elle, il ne s’adresse pas qu’aux socialistes. Comme elle, enfin, il remplit les salles », note la sénatrice PS de Paris Bariza Khiari, l’une des premières élues à avoir rejoint Macron. […]

Selon ses proches, le « coming out macroniste » de Ségolène Royal serait d’autant plus légitime « qu’elle n’est pas redevable au PS, vu son passif avec Solférino… », note un élu. Et que le casting de la primaire est loin de la satisfaire. Difficile, en effet, d’imaginer que la ministre, qui a promis de s’impliquer dans la campagne 2017, puisse s’engager derrière « Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, qu’elle n’aime pas, et encore moins derrière Vincent Peillon, qu’elle déteste depuis qu’il a tenté de faire une OPA sur son courant, Espoir à gauche, en 2009 », poursuit l’éléphant. Mais pour l’heure, c’est à Manuel Valls qu’elle réserve toutes ses flèches […] Elle est repassée à l’attaque le 8 janvier dernier, alors qu’elle était interrogée sur les changements de pied de Valls à propos du 49.3 : « On a beaucoup souffert du 49.3 car tout le travail positif qu’on faisait à côté était étouffé par les manifestations, par les protestations, a renchéri la ministre. Cette séquence-là, je l’ai très mal vécue. »

Alors que le soutien de François Hollande pourrait s’avérer encombrant, celui de la mère de ses quatre enfants est précieux pour l’entourage de Macron. D’autant qu’il s’inscrit dans un engagement de plus en plus revendiqué du « clan Hollande » auprès du jeune candidat. Ainsi, le communicant Robert Zarader, ami de trente ans du président et visiteur du soir de l’Élysée, connu pour avoir façonné le concept de « président normal » en 2012, s’est-il positionné depuis plusieurs mois auprès du leader d’En Marche !. Il n’est plus seul, comme si le renoncement du chef de l’État à briguer un second mandat avait libéré ses intimes […].

Retrouvez l’intégralité de notre article dans le 

Présidentielle-2017 Ségolène Royal soutient Emmanuel Macron - Vsd

Si l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s'est engagée derrière aucun prétendant à la primaire de La Belle Alliance populaire, en coulisses, son soutien au leader d'E...

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