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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées

Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Derniers commentaires
25 novembre 2018

Francis Chouat et LREM gagnent la circonscription de l'Essonne

Chouat

Les opposants s'opposent dans la rue, sur les ronds points, aux entrées d'autoroute, sur les Champs Elysées...

Et la République en Marche (LREM) gagne le vote des Français.

Francis Chouat est élu député ce dimanche dans une circonscription pourtant jugée difficile il y a un an et demi.

Avec contre lui, les Insoumis, le PC, et un PS exangue, l'ex-socialiste l'emporte au second tour.

Bravo à lui pour cette victoire.

Les discours de la Gauche d'opposition sur la France libérale n'ont aucun impact sur l'intelligence des électeurs.

Parler d'une France libérale alors que nos prélèvements obigatoires (et donc nos services publics) sont les plus élevés du Monde, relève d'une absence totale de conscience de la réalité de notre pays. Cette opposition bornée et primaire est heureusement battue. L'intelligence a gagné, une fois encore.

Le score est sans appel avec près de 60% des voix, en plein contexte de gilets jaunes (et du saccage des Champs Elysées).

 

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31 mars 2017

Conférence EXCEPTIONNELLE de Jean-Pierre MIGNARD

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30 mars 2017

Michel BERNOS à Tarbes - Programme Emmanuel Macron

Bernos-Programme

Michel Bernos, Maire de Jurançon, membre du bureau politique de En Marche !, est venu présenter jeudi soir à l'Autoport des Pyrénées le progamme d'Emmanuel Macron et répondre aux questions des personnes présentes.

Un bon moment de convivialité autour de son énergie communicative.

7 février 2017

Pénélope Fillon, attachée parlementaire

2000euros

Le député, puis sénateur, Fillon payait largement les membres de sa famille, avec l'argent des contribuables !

6 février 2017

Sondage Macron... Encore mieux !

Un sondage OpinionWay pour Radio Classique et Les Échos publié aujourd'hui confirme le statut de challenger d'Emmanuel Macron face à la fille de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle, avec le candidat de droite François Fillon éliminé dès le premier tour.

Selon cette enquête effectuée du 3 au 5 février auprès de 1700 personnes, l'ancien ministre de l'Économie recueille 23% des intentions de vote au premier tour, derrière la présidente du Front national (26%).

François Fillon est crédité de 20% de ces intentions de vote, le candidat socialiste, Benoît Hamon, de 14%, et celui de la "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, de 11%.

Au second tour, Emmanuel Macron battrait très largement la candidate d'extrême droite par 65% des voix contre 35%, selon les résultats de ce sondage.

Bilan : Emmanuel Macron va être la cible de toutes les attaques. Il devance le candidat du PS de 9 % et celui de l'ex UMP de 3%.

Rappelons que 1% des électeurs c'est 400 00 voix ! Ainsi 9% c'est 3,6 millions d'électeurs en plus pour Emmanuel Macron et 3% c'est 1,2 millions de voix, en plus !

23 % représente donc environ 9,2 millions d'électeurs. On est très loin devant les 1,2 millions de voix faites par le candidat socialiste à la primaire et les 2,8 millions de voix faites par le généreux (avec sa famille) député Fillon.

L'idéal serait que le programme de Emmanuel Macron (qui arrive début mars) fasse reculer la fille de Jean-Marie Le Pen en dessous de 20%. Malheureusement ni Mélenchon ni Hamon ne s'attaquent à elle, préférant cibler le candidat de En Marche.

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1 février 2017

Sondage Macron : En finale de la présidentielle !

Emmanuel Macron, ce matin sur France Inter, était le premier invité politique de la matinale de 7h à 9h.

...et le premier aussi à la présidentielle selon le dernier sondage des Echos.

Avec 21 % Emmanuel Macron arrive derrière la fille de Jean-Marie Le Pen (cette famille totalise déjà 7 candidatures à la présidentielle !) mais il la bat au deuxième tour par 65 % à 35 %.

Fillon, empêtré dans les multiples emplois de sa femme et ses enfants à des salaires qui défient l'entendement, recule et recule encore à chaque sondage.

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http://www.lesechos.fr/elections/presidentielle-2017/0211757760697-sondage-fillon-serait-elimine-des-le-premier-tour-de-la-presidentielle-2061837.php

26 janvier 2017

Rocard, créateur des HAMON et VALLS

Deux anciens collaborateurs de Michel Rocard se retrouvent face à face à la dé-primaire du PS.
L'occasion de se souvenir de cet échange avec lui à La Rochelle, en 2007 !

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25 janvier 2017

Pénélopegate...

François FILLON, le candidat de la Droite libérale et catholique a embauché et fait embauché sa femme Pénélope pour un travail soupçonné fictif (Révélation du Canard Enchaîné d'aujourd'hui).

Mme Fillon payée 7 900 € par mois pour un emploi supposé fictif, c'est vraiment scandaleux.

Comme disait François Fillon le 19 janvier 2017 à Oyonnax dans l'Ain : "Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l'argent public". 

Fillon va-t-il reconnaître l'emploi fictif et rembourser l'argent de l'Etat ?

 

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15 janvier 2017

Salaire de Mélenchon

On découvre dans people secret le salaire de plusieurs hommes politiques...:

Ainsi le candidat qui se dit de la classe ouvrière JL Mélenchon gagnerait 7 807 € (député européen) + 4 202 € (frais généraux de député) + 10 X 298 € (indemnité de présence 10 j par mois au Parlement européen) soit 14 989 € par mois soit 14 fois le SMIC par mois...

 

Top 30 : Les véritables salaires des hommes politiques français enfin révélés ! - Page 4 of 15 - Toute l'actualité people et potins de stars avec PeopleSecret

partages 7. Jacques Delors - 14 000 € 14 000 € d'indemnités pour cet ancien ministre, ancien Président de la commission européenne, ex-député. 8. Jean-Luc Mélenchon - 12 009 € En tant que député européen, il reçoit une indemnité de 7 807 €, ainsi qu'une autre de 4 202 € pour frais généraux.

http://peoplesecret.com
15 janvier 2017

Ségolène Royal soutient Emmanuel Macron

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Si l'ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s'est engagée derrière aucun prétendant à la primaire PS - PRG, en coulisses, son soutien au leader d'En Marche ! se dessine chaque jour davantage.

C’est un rapprochement qui n’a rien d’officiel mais ne fait plus de doute : Ségolène Royal, numéro 3 du gouvernement, soutient Emmanuel Macron, leader d’En marche !, qui a décidé de ne pas participer à la primaire de La Belle Alliance populaire – rassemblant les socialistes et leurs alliés. Ainsi, début décembre, révèle RTL, Ségolène Royal a reçu Emmanuel Macron à son ministère. Une rencontre discrète au cours de laquelle ils ont juste effectué, selon le staff de Macron, un « tour d’horizon de l’actualité politique ». En réalité, l’ancienne candidate à la présidentielle lui a prodigué conseils et encouragements. Contactée par VSD, Ségolène Royal n’a pas souhaité commenter cette rencontre. Reste qu’une fois encore la ministre de l’Écologie brise un tabou – et piétine au passage les règles édictées à Solférino, selon lesquelles les socialistes s’engagent à soutenir le vainqueur de la primaire sous peine de sanction. Des menaces qui laissent Ségolène Royal de marbre. « Vous imaginez Cambadélis expliquer que la candidate du PS en 2007 est virée du parti ? » s’amuse un éléphant. Or c’est exactement ce qui rend le ralliement de Ségolène Royal précieux aux yeux d’Emmanuel Macron et de son équipe. « Si elle y va officiellement, ça lèvera les inhibitions des élus qui hésitent à le faire», mise un député proche du leader d’En Marche !, bien conscient toutefois qu’elle « ne dira rien avant la primaire ».

Si le soutien informel de Ségolène Royal à Emmanuel Macron semble se préciser, il n’est pas nouveau. Depuis que l’ex-ministre de l’Économie a quitté Bercy pour lancer son mouvement, en avril dernier, elle a multiplié les gestes encourageants. En juillet, François Hollande et Manuel Valls l’avaient dissuadée de se rendre au meeting de lancement du mouvement : alors que les critiques, à droite comme à gauche, pleuvaient sur Macron, elle était la seule à estimer qu’« il amène de l’air à la vie politique ». Le 4 janvier dernier, Ségolène Royal louait encore la « modernité » qu’incarne Emmanuel Macron : « J’observe avec bienveillance ce qui est fait, ce qui est dit, c’est quelqu’un tourné vers le futur, qui essaye d’inventer le futur, qui connaît bien les enjeux de la mondialisation ». L’ex-compagne de François Hollande n’a jamais caché qu’elle se retrouvait dans la démarche et l’audace du patron d’En Marche !. Entre eux, les similitudes sont nombreuses : « Il subit les mêmes attaques que j’ai subies. Il est trop indépendant, trop libre, trop créatif, trop incontrôlable. Bref, il n’est pas dans le même moule que les autres, et ça me plaît », avait-elle glissé au micro de RTL, en référence aux critiques qu’elle avait dû encaisser de la part de son propre camp en 2007. « Comme Ségolène, qui n’était pas soutenue par le parti, Emmanuel s’est lancé seul. Il a le goût de la transgression et il est haut dans les sondages. Et, comme elle, il ne s’adresse pas qu’aux socialistes. Comme elle, enfin, il remplit les salles », note la sénatrice PS de Paris Bariza Khiari, l’une des premières élues à avoir rejoint Macron. […]

Selon ses proches, le « coming out macroniste » de Ségolène Royal serait d’autant plus légitime « qu’elle n’est pas redevable au PS, vu son passif avec Solférino… », note un élu. Et que le casting de la primaire est loin de la satisfaire. Difficile, en effet, d’imaginer que la ministre, qui a promis de s’impliquer dans la campagne 2017, puisse s’engager derrière « Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, qu’elle n’aime pas, et encore moins derrière Vincent Peillon, qu’elle déteste depuis qu’il a tenté de faire une OPA sur son courant, Espoir à gauche, en 2009 », poursuit l’éléphant. Mais pour l’heure, c’est à Manuel Valls qu’elle réserve toutes ses flèches […] Elle est repassée à l’attaque le 8 janvier dernier, alors qu’elle était interrogée sur les changements de pied de Valls à propos du 49.3 : « On a beaucoup souffert du 49.3 car tout le travail positif qu’on faisait à côté était étouffé par les manifestations, par les protestations, a renchéri la ministre. Cette séquence-là, je l’ai très mal vécue. »

Alors que le soutien de François Hollande pourrait s’avérer encombrant, celui de la mère de ses quatre enfants est précieux pour l’entourage de Macron. D’autant qu’il s’inscrit dans un engagement de plus en plus revendiqué du « clan Hollande » auprès du jeune candidat. Ainsi, le communicant Robert Zarader, ami de trente ans du président et visiteur du soir de l’Élysée, connu pour avoir façonné le concept de « président normal » en 2012, s’est-il positionné depuis plusieurs mois auprès du leader d’En Marche !. Il n’est plus seul, comme si le renoncement du chef de l’État à briguer un second mandat avait libéré ses intimes […].

Retrouvez l’intégralité de notre article dans le 

Présidentielle-2017 Ségolène Royal soutient Emmanuel Macron - Vsd

Si l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s'est engagée derrière aucun prétendant à la primaire de La Belle Alliance populaire, en coulisses, son soutien au leader d'E...

http://www.vsd.fr


VSD en kiosques.

14 janvier 2017

Sondage Macron présidentielle

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Sondage présidentielle :

Emmanuel Macron battrait Fillon au 2e tour

Le dernier baromètre de l’élection présidentielle Ifop-Fiducial pour Sud Radio, I-Télé et Paris Match place François Fillon et Marine Le Pen au coude à coude au premier tour. Distancé, Emmanuel Macron pourrait profiter de l’absence de François Bayrou pour refaire son retard et serait vainqueur d’un deuxième tour s’il parvient à se qualifier. Quant au PS, il n’atteint que 10,5 % dans l’hypothèse la plus positive, celle d’une victoire de Manuel Valls à la primaire.

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/Sondage-presidentielle-Emmanuel-Macron-battrait-Fillon-au-2e-tour

7 janvier 2017

Fillon l'inquiétant...

Il faut se méfier du Bouleau qui dort. Il n’en est que plus dangereux. C’est la leçon que nous avons tiré de la confrontation, au 20h de TF1, ce mardi soir, de François Fillon, un temps revenu d’entre les limbes médiatiques où il s’était volontairement plongé, et Gilles Bouleau, présentateur du premier journal télévisé de France. Au départ, on attendait un retour en majesté, et en sérénité, de celui que la classe médiatique présente comme déjà élu à la présidence de la République. A l’arrivée, on ne voyait plus que les faiblesses de la communication Fillon, révélatrice en vérité de ses faiblesses politiques.

L’affaire se résume en une question, qui emporte avec elle sa réponse, on en convient: pourquoi venir s’exposer à heure de grande audience lorsque l’on a rien de plus à dire que ce que l’on a déjà dit cent fois? Le principe est aussi vieux que la politique. Quand on a rien dire, annoncer ou proclamer, mieux vaut s’abstenir, parce que venir dans ces conditions à la télévision, c’est prendre le risque d’être interrogé sur le passé, donc sur les sujet où, fatalement, le journaliste de service, va pointer le doigt. Dans son genre, le placide Gilles Bouleau, avec son air d’organisateur bienveillant de la Fête des voisins de l’immeuble, est un adversaire redoutable.

Le piège Bouleau

Dès le début de l’entretien, Gilles Bouleau soulève le lièvre Fillon qui, en réalité, n’est assuré de rien notamment au sujet de l’Assurance maladie et la Sécurité sociale, et en est déjà réduit à brandir l’argument que l’on sert en général en fin de campagne: « Ma position a été caricaturée ». Et le candidat d’ajouter que « Compte tenu de cette polémique, j’ai pris le temps de reparler avec les spécialistes, les médecins et les Français », ce qui constitue un formidable aveu d’inconséquence: pourquoi reparler avec les uns et les autres de ce qui était supposé être clair, net, calibré et mesuré au cordeau?

Pour se sortir du piège Bouleau, François Fillon finit par sortir l’argument qui tue: « Je suis gaulliste et de surcroit, je suis chrétien, ça veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui serait contraire au respect de la dignité humaine ».  Clin d’œil à son électorat Manif pour tous qui pense que, par définition, un chrétien est synonyme de bienveillance et humanité.

Cela étant, Bouleau persiste, ouvrant un nouveau dossier qui fâche: « 500.000 fonctionnaires à supprimer, est-ce votre dernier mot? » Et Fillon de répondre encore dans le flou, invoquant la dette: « Est-ce qu’on sauve le pays de la faillite, où est-ce qu’on continue à s’endetter? », avant de tenter de minorer les effets de sa grande promesse d’éradication « Ça ne représente que 8% des fonctionnaires » et de décréter que tout cela sera « atteignable en négociant une augmentation du temps de travail »? Clin d’œil à son électorat qui pense que le fonctionnaire, par définition, ne travaille pas.

Et Bouleau enchaîne: « Vous vous êtes engagé à nommer au lendemain les quatre principaux ministres appelés à conduire les réformes et vous ne l’avez pas fait… Pourquoi? » Réponse et dialogue:

-Fillon : « Monsieur Bouleau, on est le 3 janvier... »

-Bouleau : « Mais vous aviez dit ‘au lendemain’… »

-Fillon :  « Le lendemain c’est une notion qui peut aller de la Primaire qui peut aller jusqu’à la veille de l’élection présidentielle… »  

-Bouleau : « Oui mais vous allez les nommer quand? »

-Fillon : « Je ne connais même pas encore mes adversaires socialistes, laissez-moi un peu de temps… Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’aujourd’hui, il y a des équipes qui travaillent à la préparation de ces ordonnances et projets de loi ».

Fillon, entre chien et loup

Et ainsi de suite.  Sur tous les sujets, François Fillon a louvoyé, ondoyé, entre chien et loup, donnant l’inquiétant sentiment qu’il rajoutait du flou sur le flou,  ne s’adressant finalement qu’à son seul électorat de la Primaire, celui qui a assuré sa victoire. D’où les clins d’œil appuyés en direction de la clientèle: annonce de la mise à mort des 35 heures, de 500.000 postes de fonctionnaires, ou bien encore interdiction du retour des Djihadistes partis en Syrie par la déchéance de nationalité…

A ce stade du développement se perçoit le dilemme Fillon face à l’élection présidentielle qui vient.

Ou bien conserver la même ligne politique identitaire que celle qui lui a permis de s’imposer à la Primaire de la droite et du centre, au risque de ne pas élargir la base électorale du premier de tour de la présidentielle, de se couper définitivement d’électorats qui ne viendraient plus à lui dans un second tour présidentiel qui ne l’opposerait pas à Marine Le Pen.

Ou bien, corriger le programme initial, tenter d’élargir la base électorale potentielle du premier tour en partant à la conquête d’électeurs plus « centraux », stratégie qui présente un double inconvénient. D’une part, des électeurs du socle populiste-chrétien pourraient ne pas goûter la correction. D’autre, part, les électeurs plus centraux sont, par définition, un peu plus volatiles.

La prestation de TF1 a pour vertu de montrer que, pour le moment en tout cas, François Fillon campe sur le premier terme de l’alternative. Il ne bouge pas de la ligne, tout à la fois populiste chrétienne et néo-thatchérienne, qui l’a mené au sacre le 27 novembre dernier. Position qui atteste, qu’en l’état, le candidat Les Républicains considère que le scénario reflété par les sondages d’intention de vote en vue de l’élection présidentielle ne changera pas. La gauche divisée en trois candidatures (Mélenchon, Macron et un socialiste) ne sera pas présente au second tour, et faute de mieux, il sera élu président de la République au second tour face à Marine Le Pen.

Le candidat de l'immobilisme

En ce début janvier, Fillon paraît opter pour une campagne fermée, figée, renonçant à construire une dynamique autour de sa candidature, parce qu’il estime qu’il peut s'en dispenser. Tel est le sens et la portée de l’intervention à TF1. Fillon sera le candidat de l’immobilisme et va jouer la montre.

Ici se présente le piège qui le menace, et que révèle l’interview menée par Gilles Bouleau.

Toutes les campagnes produisent des dynamiques, donc des mouvements, qui aboutissent, pour reprendre un adage désormais célèbre, à ce que rien ne se passe comme prévu. Il est donc dangereux, comme paraît s’y essayer Fillon, de parier dès le 3 janvier que l’élection présidentielle d’avril et mai prochain est déjà jouée, que les blocs sont figés, et qu’il suffit de se reposer sur le seul électorat venu voter à la Primaire pour l’emporter, in fine.

Parce qu’à ne rien plus proposer, agiter, renouveler, à ne pas créer de dynamique, à ne rien ajouter de nouveau à ce qui a été dit, le candidat prend le risque de se livrer à des interventions télévisuelles comme celle de TF1, venant surligner lui-même, avec un gros stabilo, les aspects les plus sombres, obscurs, inquiétants et dangereux de son programme. Pour le moment, le tir se concentre sur l’Assurance maladie et la Sécu, les 500.000 fonctionnaires, ce qui est déjà problématique. Mais le candidat Fillon pourra-t-il tenir sur cette ligne floue, donc inquiétante, dès lors que les électeurs comprendront aussi que derrière la suppression des 35 heures se cachent une potentielle semaine de 48 heures pour tout le monde, ou bien encore quand ces mêmes électeurs réaliseront ce que représente la diminution des allocations chômage au bout de quelques mois seulement? Autrement dit, plus il multipliera les interventions médiatiques sans prétexte, qui contraindront les journalistes à mettre l'accent sur les zones d'ombre de son projet et de sa personne, plus Fillon sera perçu comme inquiétant, et par conséquent dangereux, bien au-delà du cercle des ses électeurs de la Primaire.

Répétons-le: il n’est pas écrit que Marine Le Pen soit l’incontournable adversaire de François Fillon au second tour de l’élection présidentielle. François Fillon est le candidat hégémonique de la droite Manif pour tous, c’est entendu. Son équipe de campagne ressemble à une procession de Pentecôte, c’est entendu. Cela peut suffire face à Marine Le Pen, pour devenir président de la République par la grâce d’un moment historique particulier, sur un malentendu, c’est entendu. Mais si Marine Le Pen n’est pas au second tour? Si une autre dynamique contrarie le postulat sur lequel repose la stratégie Fillon? L’affaire sera-t-elle toujours entendue?  

12 juillet 2016

Brexit et humour

Brexit Angleterre Ecosse

"Le Royaume Uni a toujours eu un pied à l'intérieur de l'Europe et un pied à l'extérieur. Avec le Brexit c'est maintenant l'inverse !".

Cette phrase de Jean-Louis Bourlanges m'a beaucoup fait rire. JLB qui par ailleurs est de assez sectaire sur certains sujets...

Image extraite de l'Obs :

BREXIT. Les Anglais vont-ils libérer une nouvelle fois l'Europe ? - LES ALIBOFFIS

Souvenons-nous, en 1979, de Margaret Thatcher réclamant, telle une virago : " I want my money back ! " Et obtenant un chèque annuel de restitution de tout ce que la Grande-Bretagne verse au budget de l'Europe. Et ça dure toujours !!!

http://lesaliboffis.blogs.nouvelobs.com
7 juillet 2016

Motion de censure

Schroumpf grincheux 2

Décidément certains socialistes ne méritent pas leur mandat.

Rappelons que l'élection présidentielle donne le "La" de la politique nationale. Les députés sont ensuite élus, du même bord que le vainqueur de l'élection présidentielle.

En tout cas, cette prime a toujours fonctionné.

Ainsi, les députés de Gauche peuvent tous remercier François Hollande d'avoir gagné l'élection de 2012, sinon ils ne seraient pas là pour beaucoup d'entre eux.

Ceux qui s'appellent les "Frondeurs" mais qu'on pourrait très bien nommer "Les Schroumpfs grincheux" (selon les termes de Pablo Iglesias le leader de Podemos envers les militants de Izquierda Unida IU) oublient qu'ils ne sont que les porte-parole de celui qui les a menés à la victoire : François Hollande.

Ils se la jouent "plus à Gauche que moi tu meurs", tels des Mélenchon (ex-ministre socialiste et sénateur socialiste, qui doit tout au PS et qui maintenant lui crache dessus... merci pour la reconnaissance !).

Grâce à eux, la Droite n'a pas besoin de se battre contre la Gauche puisqu'ils font le travail de sape à sa place.

Ils viennent donc d'essayer de déposer une nouvelle motion de censure, qui a encore échoué...

Je suis scandalisé par leur attitude, d'autant que nombre d'observateurs reconnaissent que les Gouvernements mis en place par François Hollande ont mené une politique de Gauche depuis 2012 avec des avancées sociales importantes, mais sans ignorer que ce sont avant tout les entreprises qui créent les emplois, ce que semblent oublier certains syndicalistes et certains élus sectaires, ou bornés, ou aveugles, ou manoeuvriers.

6 juillet 2016

Arrêtez une grève...

loi_travail

Les manifestants de la CGT et FO voient leur nombre baisser chaque fois davantage aux manifestations contre la loi El Khomri.

7 000 hier, 30 000 il y a 1 semaine et 125 00 il y a 15 jours.

Devant cet échec du mouvement de rue, il est temps pour quelques radicalisés, mais aussi les frondeurs internes au PS, de lire réellement ce que la loi propose et de voir que plus personne ne veut s'y opposer frontalement.

Nous verrons demain si les urnes condamnent une gestion du pays voulue pragmatique, soucieuse de protéger l'emploi et d'en fournir à ceux qui n'en ont pas, à commencer par les jeunes.

La loi Travail est une bonne loi qui va dans le sens de nos voisins et concurrents économiques. Une loi qui nous rapproche un peu plus de la solidarité nécessaire entre tous :

- les salariés peu diplômés qui ont ainsi accès, comme les plus diplômés, à des formations tout au lond de leur carrière

- les jeunes exclus des formations se trouvent enfin avec l'opportunité de bénéficier de ressources leur permettant de s'engager dans la vie professionnelle

- la réalité de l'entreprise sur son territoire pourra enfin primer sur une vision nationale parfois décalée des difficultés

Et l'entrepreneur (rappelons que c'est lui l'employeur !) voit enfin son rôle de créateur d'emploi valorisé.

L'objetif est toujours le même : rester compétitif, défendre les acquis sociaux au maximum, et permettre à ceux qui n'ont pas de travail ou pourraient le perdre de bénéficier de formation, source de maintien ou d'accès à l'emploi.

Ne pas avoir vu cela dans la loi, c'est au minimum de la mauvaise foi, ou alors du conservatisme gauchiste.

(Photo extraite du journal l'Obs)

7 000... faut il encore démobiliser le pays ou se mettre au travail, enfin ?

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