Conseil Municipal de Tarbes du 7 décembre : Vidéosurveillance
Juste avant le conseil municipal avait lieu la réunion du Comité Départemental de Prévention de la Délinquance.
Etaient présents la préfète des Hautes-Pyrénées, deux sous-Préfets, la directrice départementale de la sécurité publique qui dirige la Police, le Colonel qui dirige la Gendarmerie, de nombreux représentants associatifs, le président des maires du département, trois conseillers généraux (Virginie Siani et Jean-claude Palmade m'accompagnaient), l'Inspecteur d'académie... et un représentant du maire de Tarbes.
Le Comité est un lieu de consultation sur la délinquance et une enveloppe spécifique est gérée par le cabinet de la préfète.
Au moins pouvons nous donner notre avis, ce que je n'ai pas manqué de faire sur la vidéo-surveillance notamment puisque le représentant du maire était assis à côté de moi.
Je n'ai pas été seul à émettre des critiques puisque de nombreuses personnes n'ont pas été satisfaits d'apprendre que les services de la préfecture avaient réservés 224 000 € à la vidéo-surveillance et seulement 96 000 € pour les autres actions de prévention de la délinquance !
Mon avis (voir ci-dessous) a provoqué une réponse sidérante du conseiller municipal de Tarbes, par ailleurs avocat.
L'assemblée présente a été outrée par ses propos insultants pour l'intelligence des membres présents.
D'ailleurs le conseiller municipal n'est pas resté longtemps après sa tirade malheureuse et de nombreuses personnes sont venues me voir en fin de réunion pour m'apporter leur soutien et se désespérer du ridicule du conseiller municipal UMP qui n'a pas aidé beaucoup son camp dans cette histoire.
Mon intervention :
J'ai indiqué que la vidéo-surveillance arrivant, il fallait maintenant aménager son installation pour en réduire les problèmes qu'elle allait occasionner.
1/ Ainsi, à Laubadère, des jeunes ont menacé de détruire la caméra qui serait installé. J'ai donc demandé au représentant du maire s'il allait malgré tout installer cette caméra et comment il comptait la protéger.
J'ai suggéré d'installer une deuxième caméra en vis-à-vis de l'autre pour qu'elles se protègent l'une l'autre. Ou encore de laisser une personne surveiller la caméra... Les membres du comité départemental n'ont pas eu de réponse de la part du représentant du maire sur cette question.
2/ J'ai proposé que les caméras servent à résoudre des problèmes qui ne relèvent pas forcément de la délinquance mais permettent d'améliorer la sécurité des personnes comme cela se fait dans d'autres villes.
Par exemple les caméras pourraient servir à répondre rapidement à des chutes de branches sur la chaussée en cas de vent violent, d'aider une personne âgée tombée, intervenir en cas d'accidents, ou encore réparer rapidement l'éclairage défectueux quand cela se produit.
J'ai ainsi pu indiquer que l'éclairage ne fonctionnait pas dans plusieurs endroits de la ville et que leur réparation très rapide (nous avons été sans éclairage pendant plus d'une semaine dans certains quartiers) serait de nature à améliorer fortement la sécurité des personnes.
Aucune réponse n'a été apportée par le représentant du maire sur ces questions pourtant simples et très pratiques, et surtout qui pourraient faire consensus.
La suite à venir...