Dominique Bertinotti à Pau
Dominique Bertinotti, maire socialiste du IVème arrondissement de Paris, Vice-Présidente de Désir d'Avenir, mandataire financier de Ségolène Royal à l'élection présidentielle, était présente à PAU, hier, pour présenter la Contribution "Combattre et Proposer" (Voir aussi ici la présentation faite par Ségolène Royal à la maison de la chimie à Paris le 28 juin).
Dominique Bertinotti était fabiusienne jusqu'en septembre 2004. Elle a quitté ce courant (Voir ici) après le déni de démocratie interne dont a fait preuve Fabius en s'affranchissant de la règle démocratique du PS où une majorité de militants avait voté OUI au traité constitutionnel européen.
La conférence de presse qui a précédé la réunion militante a été l'occasion de donner la philosophie générale de la contribution soutenue par Ségolène Royal à partir du travail participatif du site "Pour un congrès utile et serein".
Nous avons été accueillis par le Premier fédéral des Pyrénées-Atlantiques au sein de la Fédération.
On peut regretter l'absence de Martine Lignières-Cassou, députée et nouvelle maire socialiste de Pau, lors de cette conférence de presse dans sa ville.
Contribution : Impôts et retraite
Sur le contenu, je citerais le résumé, fait par Intox2007, de l'intervention de Thomas Piketty, économiste et expert économique auprès de Ségolène Royal :
Il nous propose une alternative crédible qui doit toucher les impôts et le système de retraite. Réduire les niches fiscales pour qu'à revenu égal on paie le même montant d'impôt. Le citoyen doit comprendre comment est calculé son impôt. Cette alternative doit être émancipatrice , le citoyen se ré-approprie la chose alors qu'actuellement on ne comprend rien aux impôts. Surtout quand à revenus supérieurs vos voisins paient deux fois moins d'impôts que vous tout en roulant en 4x4.
- Fusion de CSG et d'IR dans un vrai impôt progressif
- Prélèvement de l'IR à la source : ça se fait partout dans l'UE.
- Prélèvement individuel dans les couples pour ne pas pénaliser l'emploi féminin.
- Réduction des niches fiscales qui coûtent 70 milliards d'euros au budget de l'état.
- Pression fiscale constante, mais changement de répartition.
Retraites : Le problème du financement à long terme est reconnu . Le problème principal est un empilement qui ne donne pas de visibilité. Moi par exemple j'ai cotisé à 5 systèmes différents depuis l'âge de 16 ans. Chacun doit connaître à chaque moment son droit à la retraite. C'est le patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine. On doit donc adopter un système par points comme les pays nordiques et garder la répartition.
Thomas Piketty a la maison de la chimie 28/06/08
envoyé par dagrouik