Krach boursier
A l'occasion d'événements importants, on prend connaissance d'informations que nos médias trouvaient futiles précédemment.
Dernier événement : L'éventuel krach boursier.
La bulle immobilière américaine est devenue intéressante médiatiquement et son mécanisme est expliqué très simplement par divers journaux.
Les maisons achetées à crédit par les ménages les plus modestes, les arnaques des agents immobiliers, les subprimes.
Et puis la finance s'en mêle (s'emmêle en réalité !) et les créances deviennent titres boursiers et produits financiers ésotériques (pour un néophite comme moi). (Voir dans 20 minutes le lexique de la crise)
Des gens, fonds, sociétés et autres s'enrichissent virtuellement sur ces produits ... et puis Crracc !
Aussi surprenant que cela paraisse, les structures de contrôles, de régulations, d'analyses, les établissements de crédit, les banques, découvrent qu'elles créaient de la richesse sur le dos de gens modestes et que donc cela ne pouvait pas durer longtemps !
Le problème c'est que les crises boursières ont des conséquences dans le monde réel des gens qui ne jouent pas en bourse.
Une crise de confiance financière touche instantanément les investissements, les liquidités des banques, notamment et donc les emplois.
Scénario optimiste :
Les titres boursiers perdent suffisament de valeur pour faire peur à tout le monde.
Le monde financier international (Ne me demandez pas de qui il s'agit surtout) décide de clarifier son fonctionnement (fonds spéculatifs, agences de notation, etc...)
Les actions restent à un niveau raisonnable garantissant un maintien de la confiance économique dans le monde.
Les emplois sont conservés, DSK arrive à la tête du FMI et travaille pour garantir que tout le monde tiendra ses engagements.
Allez, c'est les vacances, il fait enfin beau (ou presque), on ne va pas être pessimiste.
( Voir Reuters après la baisse du taux d'escompte par la Fed)