Présidentielle perdue, Législatives ...
Dimanche jusqu'à 20h, la social-démocratie avait encore un leader, Dominique Strauss-Kahn et une ralliée de fin de campagne, Ségolène Royal.
Si DSK a donné le cadre de la social-démocratie à la française, Royal en a repris les idées à partir du 23 avril.
Il manquait une femme à la social-démocratie (Nous avions de nombreux hommes : DSK lui-même, Cambadélis, Moscovici) nous l'avions.
20h01... patatra ! Royal et DSK font tous les deux une erreur.
Ségolène ouvre le bal des erreurs en voulant dès la défaite conquérir le Parti Socialiste et éliminer comme à son habitude les autres leaders du PS (voir la campagne du 17 novembre jusqu'à la mi février).
DSK sur-réagit et se plante aussi.
A 20h30, la social-démocratie conserve bien sûr son idéologie mais vient de voir ses animateurs possibles se chamailler devant des millions de téléspectateurs. Triste !
Bilan :
Royal n'aurait pas dû chercher à prendre le pouvoir par la force, et DSK n'aurait pas dû lui répondre sur le même ton.
Le Pacte présidentiel est mort. Le PS est toujours vivant et les Législatives s'annoncent difficiles car personne ne connait notre programme.
La proposition de DSK de recadrer rapidement les idées était bonne pour tenter la conquête de l'Assemblée Nationale avec une programme politique clarifié.
Hollande et quelques autres leaders du PS semble préférer attendre... et perdre les Législatives ?