Strauss-Kahn enfin !
Ségolène Royal a entendu le message des sondages : Les Français veulent une politique réaliste pour le pays, une politique qui ne monte pas les Français les uns contre les autres, une politique du gagnant-gagnant : les salariés mais aussi l'économie, la solidarité mais sans augmenter les prélèvements, une retraite plus juste, plus équitable, en fonction de la pénibilité de ses années de travail, etc.
Cette politique s'appelle la social-démocratie. Et son principal défenseur, Dominique Strauss-Kahn.
Ségolène Royal lui a donc demandé de s'impliquer davantage à ses côtés. Enfin !
Enfin, la social-démocratie va prendre une place plus importante dans l'orientation du Parti Socialiste portée par Ségolène Royal aujourd'hui.
DSK vient d'intervenir dans Le Monde (Merci à Hermine pour le lien) sur France 2 pour expliquer la nouvelle situation issue de son arrivée au côté de notre candidate. Voir aussi l'article dans Libération.
Et d'abord pour expliquer que l'Union nationale UMP-PS-UDF ne peut pas exister dans notre pays : On ne peut pas, dit-il, mettre dans un même gouvernement ceux (UMP et UDF) qui défendent la baisse des impôts pour les plus riches avec ceux (PS, PRG, MRC, PC, Verts) qui souhaitent revenir sur ces baisses !
Un pays ainsi dirigé n'irait nulle part et cela ne ferait qu'ouvrir la voie aux extrêmes, trop heureux de voir leurs adversaires démocrates se battre entre eux et empêcher le pays d'avancer.
DSK a raison : Le seul candidat du changement est une candidate, c'est Ségolène Royal.
Dernière heure :
Certains proches de SR semblent ne pas voir arriver DSK d'un bon oeil. Libération, aujourd'hui, nous signale ainsi l'amertume de quelques socialistes qui ont l'air de préférer perdre sans DSK que gagner avec lui. Ces envieux, ces jaloux, disent déjà que si Ségolène Royal gagne, elle ne l'appellera pas !...
Je crois qu'ils ne sont pas dans la France réelle. Ségolène Royal n'est pas encore en position de gagner, et ceci depuis ce funeste 17 janvier 2007 où pour la dernière fois les sondages lui ont été favorables face à Sarkozy. Depuis, ce sont 52 sondages perdants d'affilée que nous venons de vivre !
Alors si Ségolène veut gagner, elle doit convaincre son entourage que la méthode à l'oeuvre depuis 2 mois n'est pas la bonne.
DSK n'est pas le seul à pouvoir aider Ségolène, mais nul doute qu'il est celui qui peut le plus faire revenir les électeurs qui nous manquent pour atteindre 30% au premier tour et 50% au deuxième.