Ségolène Royal pour l'unité socialiste ?
Quand on vient de gagner un combat il faut être magnanime avec ses anciens adversaires. C'est ce que m'a appris Jean glavany.
J'ai tenté d'appliquer cette méthode quand j'ai été élu Secrétaire de Section pour la deuxième fois en 2003 (Oublions les problèmes de la première élection de 2002 !). Mais cela n'a pas été possible car mon concurrent de l'époque a pourri toutes les réunions de Section pendant un an. Difficile d'être magnanime avec des personnes qui n'acceptent pas la démocratie quand elle ne leur ai pas favorable.
Cas National :
Ségolène vient de gagner, haut la main l'élection interne. La différence avec la Section de Tarbes c'est que les deux concurrents, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, ont tout de suite félicité la gagnante et accepté le verdict des urnes.
Mais alors pourquoi Ségolène dit : "Je lui ferai payer cher les coups tordus" parlant de DSK. Ou encore : Pourquoi n'a-t-elle toujours pas appelé DSK quatre jours après le vote ?
Pourquoi ce mépris après une si belle victoire ? Cela ternit un peu le résultat et je ne suis pas sûr que c'est cela que veulent les militants. Je pense qu'il serait préférable que Ségolène Royal recherche l'unité avec les militants qui ne l'ont pas soutenu.
Je sais pour l'avoir déjà vécu qu'on ne gagne pas au PS en méprisant les minoritaires (Voir les Municipales de Tarbes en 2001 ! - voir l'attitude de Hollande avec les partisans du Non au Traité Constitutionnel Européen : Deux mépris, deux échecs !).
Etant un minoritaire dans le Parti Socialiste au niveau fédéral, mais aussi national maintenant, je plaide pour la cause que je défends - la Social-Démocratie.
On reconnait, parait-il, le degré d'évolution d'une société à la façon dont elle traite ses plus faibles (Enfants, Vieux, etc...). C'est la même chose pour tout groupe organisé avec ses minorités ! Au Parti Socialiste donc...