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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
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23 juillet 2006

Activités de "Socialime et Démocratie 65 n°5 -3"

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Commentaires apportés par le groupe autour des documents fournis par Frédéric

Réunion du 27 juin 2006

            L’on peut noter une différence de la part des divers candidats quant au chiffrage du projet. DSK estime celui ci à 50 milliards d’€, dont 50% pourraient provenir de la croissance.

La croissance est le sujet central de DSK.

              Il souhaite l’optimiser, quitte à ne pas tout retenir du projet ; de ce fait, il ne se montre pas favorable à certains points :

- il ne voit pas pourquoi il faudrait re-nationaliser EDF ; il est par ailleurs étonnant de proposer à une entreprise de se re-capitaliser elle-même !

- il ne souhaite pas revenir sur la loi Balladur relative aux retraites au delà de 60 ans, ni abroger la loi Fillon, laquelle n’en a que le titre ; en effet, cela reviendrait à supprimer le code des retraites !

- quant aux cotisations patronales qui seraient assises sur la valeur ajoutée : en faisant cela, on nuit à l’investissement, à l’économie, et donc à la possibilité de croissance ; il est reproché à l’industrie française de ne pas investir, mais avec cela, on l’en empêcherait !

            Favoriser la croissance nous apparaît être une ligne intéressante, mais il s’agit donc de ne pas prendre tout ce qui pourrait lui nuire.

Alors que taxer la valeur ajoutée semblerait positif dans un premier temps, constat est fait du contraire par la suite ; en effet, cela empêcherait de nouveaux investissements, car c’est du bénéfice qu’ils peuvent en être issus, bénéfice lui même résultant de la valeur ajoutée !

Taxer la valeur ajoutée en reviendrait à nuire à l’avenir, en nuisant à l’investissement !

            Quant à une question relative à la taxation des sur profits des compagnies pétrolières, nous n’avons pas connaissance d’une position de DSK.

Il faut garder en tête qu’un programme est fait pour « gagner », et que tout n’est pas si facilement applicable ; qui plus est concernant l’économie : plus la démagogie est existante, plus les difficultés à l’application du programme seront fortes !

            Et c’est aussi sur ce second point que DSK fait sa différence : il propose une vision au delà des élections ; il se situe en tant qu’économiste, avec une vision claire du pays, et de ce qu’il faudrait faire. Sauf qu’il ne prend pas là une position de l’ordre du populisme !

Alors que DSK pensent les pays européens prêts à entendre des messages d’efforts sur le plan économique, la majorité du groupe se dit septique ; des problèmes insurmontables et loin d’être maîtrisés par tous font que nous n’arrivons pas à harmoniser une politique économique européenne !

Pincée de démago, mais n’en faut-il pas un peu ( ?), de sa part, lorsqu’il parle de soutenir les petits revenus ! et de quoi aurait-il été taxé sans aborder ce point….

            2,5 % : DSK se montre modeste ; il pourrait être désigné ! Il affiche l’ objectif d’un gouvernement durablement socialiste ; éviter les gros chiffres, permet ainsi de ne pas être dans des effets d’annonces qui ne pourraient pas être tenues.

            La multiplicité des candidats : ceci se traite en terme de négociations au national quant aux attributions entre les divers partis dans les circonscriptions, afin d’éviter un éclatement supplémentaire de la gauche.

            Aux questions 2 et 3, l’on note que DSK, sans populisme ni polémiques, resitue le sujet dans le cadre des partenaires sociaux.

« pourquoi est-il toujours question de l’augmentation du SMIC, et non de celle du pouvoir d’achat ? A 1€ le kg de pommes de terre, il vaut en effet mieux d’avoir un minimum de 1500€/mois ! »

             Le seul cadre légal que l’on possède est celui là ; la loi ne permet d’intervenir que sur le salaire minimal.

La conférence sur les salaires devrait fixer un cadre au delà du SMIC.

            Prudence à avoir quant au pouvoir d’achat, car les prélèvements obligatoires ne sont pas effectués « contre » le citoyen, mais bien « pour » : routes, équipements divers…

Il ne s’agit de n’aborder le pouvoir d’achat que dans un sens consumériste uniquement ; l’éducation nationale a un coût, par exemple …si nous possédions plus individuellement mais avec la charge financière d’assumer des enseignants pour nos enfants…. Le bien être collectif ne se résume donc pas à la simple augmentation du pouvoir d’achat de chacun !

            Injustice est pressentie, par le risque de disparition des classes moyennes, laissant la place dans la société aux seuls très hauts revenus, et très bas revenus ; la conférence citée sur les revenus pourrait permettre un rééquilibre entre capital et travail.

            En conclusion, si l’on devait définir ce qui fait la différence pour DSK dans le PS : DSK semble vouloir redonner confiance aux français, sur du long terme ; il le fait avec des orientations pour du long terme, sans populisme apparent ; il est dans la préparation du pays pour l’avenir.

Le schéma choisi nous semble être le meilleur, pour ce qu’il cherche à atteindre, et DSK ne serait pas crédible s’il ne se montrait pas honnête avec lui même, ce qui ne nous paraît pas être le cas dans ses propos.

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