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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
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22 juillet 2006

Le début de la fin de Ségolène ???

S_go_2Pourquoi vouloir changer quelque chose, lorsque l’on tombe sur un article aussi bien écrit ?

Ci-dessous donc, une excellente réflexion issue du Figaro du 22/07/06, laquelle confirme les interrogations que nous nous posons depuis plusieurs mois concernant Miss Ségolène.

        Nous nous en doutions, et vivement qu’elle aborde les sujets sérieux pour montrer à tous qu’ELLE NE PEUT PAS !!!

                          C’est pas faute d’être mignonne, certainement intelligente aussi de part son cursus, mais c’est une histoire de compétences qui va au-delà du charisme, de la séduction et des médias.

A vous de voir….

« La politique n'est pas une science, dit-on, c'est un art. Pour Ségolène Royal, tout indique qu'il s'agit de l'art du contournement. Elle le démontre depuis plusieurs mois, en manœuvrant au sein de sa propre formation politique. Les caciques du Parti socialiste voulaient lui barrer la route à l'investiture. Elle en a appelé directement à l'opinion publique pour se faire plébisciter. Force est de reconnaître que, pour l'instant, le coup d'essai est un coup de maître. Voyez les sondages.

Pour conserver cette popularité surnaturelle, il faut savoir éluder les problèmes sans solution.

La semaine dernière, au cours d'un déplacement très médiatisé en Corse, le député des Deux-Sèvres s'est donc obstinément refusé à aborder les deux maux qui rongent l'île, la violence et les atteintes à l'État de droit, préférant se concentrer sur «ce qui va bien». Cette attitude, passablement orwellienne dans une région où l'assassinat d'un préfet de la République n'a toujours pas trouvé son dénouement judiciaire huit ans après les faits, a l'apparence de l'optimisme, mais elle constitue l'équivalent politique d'un délit de fuite.

Comme si, pour conserver le plus longtemps possible son image exceptionnelle aux yeux des Français, il ne fallait surtout pas plonger aux racines du mal. Comme si un problème tu était un problème résolu. Comme si on pouvait durablement à la fois soutenir le projet présidentiel du parti  et multiplier les prises de position décalées, sur la délinquance et la flexibilité du travail notamment, en contradiction flagrante avec ce projet.

Ce double jeu se révèle payant, même si, semaine après semaine, Ségolène Royal prête le flanc aux accusations de ceux et celles qui lui reprochent de tracer son profil de candidate à coups d'astuces de marketing.

TBPrenez Tony Blair. Le travailliste au pouvoir à Londres depuis neuf ans, son parcours politique et son génie de la communication inspirent à la socialiste française une admiration méritée, dont elle a fait une pièce maîtresse de son démarquage par rapport aux socialistes «archaïques».

Pourtant, Ségolène Royal se trompe sur ce que signifierait la duplication en France de l'expérience blairiste. Le premier ministre britannique est beaucoup plus qu'un communicant surdoué.

Il est avant tout l'homme qui a su profiter des réformes audacieuses de Margaret Thatcher tout en en atténuant les effets les plus brutaux. La France se trouve à un stade bien antérieur de son évolution. Les réformes difficiles, «thatchériennes», sont devant nous, pas derrière. Blair a su transformer le marché du travail et le fonctionnement de l'État. Quand il le fallait, il a taillé dans les dépenses publiques. Il lui a fallu du «leadership», du courage politique.

Les réformes qui attendent la France, avec leurs inévitables tempêtes, demanderont bien plus que du charisme. Le cabotage idéologique peut tenir lieu de programme de campagne, mais il ne permet pas de gouverner. »

Photo : www.answers.com

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Commentaires
J
Un conseil d'ami, je pense qu'il faut rester fair- play et ne pas s'entretuer dans notre propre camp; parce que déjà quand on voit le programme...c'est pas folichon !<br /> N'oubliez pas qu'il n'est pas certain qu'une fois élue, ségolène et le SG ne décide pas de faire le ménage dans les fédés...et particulièrement en 65
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G
oui, merci de ton commentaire Pierre,<br /> <br /> car je suis loin d'être pro de l'art politique !<br /> <br /> ce que je veux, de façon surement caractérielle pour certains, mais réléchie pour moi, c DSK ; s'il y va seul, je serai à ses côtés ; s'il n'y va pas, je me rapprocherai de la neige...mais Ségo, NON, Fabius, NON ; j'y vais par élimination...<br /> Maintenant, je réfléchirai bien sûr à 2002 le moment voulu, c'est certain, <br /> et je risque de suivre, mais sans conviction, ; tel "assistance à pays en danger", si l'on faisait autrement !!<br /> Oui, je reste ambivalente si DSK n'était pas présent... à voir.<br /> <br /> Et désolée si cela ne ressemble pas au militant classique : je me vois très mal suivre des personnes en lesquelles je n'ai aucune confiance ; sauf si DSK, en qui je crois, nous en dit le contraire, côté stratégie ultime (!!!)<br /> <br /> Quant au commentaire d'Yves, lequel je salue respectueusement, j'y viens : oui les réformes tatch... sont devant nous ; la loi sarko 2 sur l'immigration vient de passer ; à venir, la loi sur la prèvention de la délinquance (sur la delation, plutôt), et j'en passe, n'étant pas connaisseur exhaustif en la matière...<br /> <br /> Et oui, aujourd'hui, mes adversaires sont ceux qui se disent du PS sans pour autant être en capacité d'améliorer l'évolution, l'avenir de notre pays dans ce monde ! je ne veux pas de la droite, encore moins des extrèmes !<br /> mais il nous faut rester réalistes quant à nos possibilités, et DSK, lui, l'est !
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P
Difficile de critiquer sur le fond l'attitude d'esquive de Ségolène Royal sans déclencher une levée de boucliers. Preuve que ces critiques font mouche. Et qui parle de "dénigrements" ? Il y a une investiture avant la présidentielle. A y regarder de près, Ségolène Royal n'inspire pas confiance, pour le moins... ou si peu. Quant au thatchérisme, Ségolène en est à l'évidence plus proche que DSK, FAbius ou autres.
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Y
Vous ne répondez pas. Soutenez-vous, comme le dit l'article du Figaro, que "Les réformes difficiles, «thatchériennes», sont devant nous, pas derrière." ?<br /> Le soutien à DSK ne doit pas vous conduire à dénigrer les autres candidats putatifs. Soutenez-le, simplement. Quant à moi, je me contenterais de voter, par habitude et sans illusions, pour le candidat que VOUS aurez désigné. Et si jamais c'est Ségolène Royal, vous devrez bien faire campagne... Avec toute la schizophrénie requise... Vos adversaires, ce sont Sarkozy, Villepin, Villiers, Le Pen... Pas Royal, pas Jospin, pas Fabius, pas Hollande, pas Lang...<br /> Ce n'est pas "si peu", ce serait plutôt si mal...
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G
faites le total du nombre de mes messages qui auront parlé de Mme Royal, et vous verrez ; vous vous montrez bien vite agacé ! Le fonds du sujet vous incommoderait-il ?<br /> Quant à DSK, n'oubliez pas que vous êtes ici sur un blog qui affiche clairement son soutien....
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