Congrès du PS : Martine, Laurent, Dominique, Arnaud ...
Après Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, c'est au tour de Martine Aubry de se lancer dans le Congrès du PS.
Pour un social-démocrate il y aura donc trois candidats proches de sa sensibilité. Les proches de DSK vont donc certainement se répartir entre ces trois candidats là.
Qu'est ce qui fait alors la différence ?
La démocratie participative de Ségolène Royal, le libéralisme de Delanoë, ou la synthèse avant l'heure de Martine Aubry entre sensibilités auparavant éloignées ?
J'avais déjà indiqué que l'association de Fabius, Montebourg, et DSK ne me semblait pas satisfaisante pour clarifier l'idéologie du PS. La motion A de 2003 a prouvé que ces alliances ne tiennent même pas la durée des trois jours du Congrès ! En effet, les idéologies des uns et des autres sont différentes mais, en plus, les ambitions des uns et des autres divisent rapidement le groupe. Cette alliance a surtout l'ambition d'être majoritaire, quitte à renier ses idées. Martine Aubry semble aussi vouloir empêcher ses deux autres camarades d'accéder à la tête du PS. C'est peut être ce qui unit le plus le groupe des "Reconstructeurs" d'ailleurs. Dommage. (Voir Libé)
Certains sociaux-démocrates se retrouveront sans doute aussi derrière le "libéralisme" de Bertrand Delanoë. Cette appellation de "libéral" au sein du PS est dans doute justifiable avec nombre arguments. Cependant le mot est trop connoté pour espérer convaincre les socialistes (et encore moins les Français).
On en revient donc au choix initial que j'ai fait depuis un moment : Le réformisme proposé par Ségolène Royal. Son crédo, la démocratie participative. Un des avantages de cette méthode est de prendre le poul du pays avant de proposer des orientations. Cette démarche est cependant plus difficile que celle qui consiste à contruire un projet en écoutant son entourage. Elle est aussi souvent plus déroutante quant aux solutions proposées car celles-ci sortent des sentiers battus. Mais finalement, la démocratie participative, pondérée de Principes socialistes, n'est-ce pas un bonne façon de proposer un projet aux socialistes, puis un jour aux Français ?