Tarbes 2008 : Conseils de quartier
Le fonctionnement actuel des Conseils de quartier n'est pas bon : Gérard Trémège, le maire UMP actuel, monopolise la parole lors de ces réunions organisées par lui-même. Les citoyens ne s'y trompent pas d'ailleurs.
Les échecs successifs de Trémège :
Je me souviens de la réunion de quartier organisée à la Courte Boule cette année où Trémège avait convoqué une délégation formée de ses adjoints et de représentants de la police.
Avec force invitations dans la presse, les boîtes aux lettres et le journal de propagande municipale, Trémège avait réussi à faire venir UNE personne, toute seule, devant les 10 personnes de la délégation municipale.
Le même type de mésaventure était arrivé pour le Cour Reffye que le maire voulait réaménager (encore un investissement de Centre-ville !).
4 000 courriers avaient été envoyés... et moins de 10 personnes étaient venues !
Cette méthode est donc un échec. Les Tarbais ne sont pas naïfs et ils voient bien l'utilisation politicienne que Trémège voulait faire de ses Conseils de quartier.
Il faut donc changer de méthode.
Je suggère que ce soit dorénavant les citoyens eux-mêmes qui animent les réunions de quartier.
Eux-mêmes qui invitent qui ils veulent (élus, policiers, bailleurs sociaux, services de l'Etat ou de collectivités).
Après en avoir parlé à quelques dizaines de citoyens, j'ai pu constater que ma proposition faisait la quasi unanimité.
Le but est de laisser la liberté aux citoyens de s'organiser comme ils le souhaitent sans en faire un enjeu politicien.
Il est bien évident qu'il faudrait pour cela créer un service de la mairie pour aider ces conseils de quartier.
Conseil qui seraient animés collégialement par des représentants du quartier.
Les modalités sont encore à trouver.
La mairie devra juste s'assurer de la bonne marche de chaque conseil.
L'idée est que ce sont les élus qui doivent être au service des citoyens et pas les citoyens au service des élus. Il faut rompre avec ces méthodes du passé.
Ma méthode :
C'est d'ailleurs comme cela que je fonctionne avec les animateurs du quartier Saint Antoine, par exemple.
Ils ont des sujets qu'ils ont choisis et ils m'invitent à leur donner des réponses à leurs questions, à préparer pour eux cette réunion, à consulter les services par rapport à leurs problèmes, quand ils le veulent eux !
Telle est ma vision de l'activité politique. Je pense qu'elle est partagée par de nombreux citoyens et même par de nombreux élus. Il reste à la mettre en musique à l'échelle de toute la ville.