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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
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12 décembre 2007

Tarbes 2008 : Conseils de quartier

Le fonctionnement actuel des Conseils de quartier n'est pas bon : Gérard Trémège, le maire UMP actuel, monopolise la parole lors de ces réunions organisées par lui-même. Les citoyens ne s'y trompent pas d'ailleurs.

Les échecs successifs de Trémège :

Je me souviens de la réunion de quartier organisée à la Courte Boule cette année où Trémège avait convoqué une délégation formée de ses adjoints et de représentants de la police.

Avec force invitations dans la presse, les boîtes aux lettres et le journal de propagande municipale, Trémège avait réussi à faire venir UNE personne, toute seule, devant les 10 personnes de la délégation municipale.

Le même type de mésaventure était arrivé pour le Cour Reffye que le maire voulait réaménager (encore un investissement de Centre-ville !).

4 000 courriers avaient été envoyés... et moins de 10 personnes étaient venues !

Cette méthode est donc un échec. Les Tarbais ne sont pas naïfs et ils voient bien l'utilisation politicienne que Trémège voulait faire de ses Conseils de quartier.

Il faut donc changer de méthode.

Rocade_Nord_Ouest_TarbesPropositions :

Je suggère que ce soit dorénavant les citoyens eux-mêmes qui animent les réunions de quartier.

Eux-mêmes qui invitent qui ils veulent (élus, policiers, bailleurs sociaux, services de l'Etat ou de collectivités).

Après en avoir parlé à quelques dizaines de citoyens, j'ai pu constater que ma proposition faisait la quasi unanimité.

Le but est de laisser la liberté aux citoyens de s'organiser comme ils le souhaitent sans en faire un enjeu politicien.

Il est bien évident qu'il faudrait pour cela créer un service de la mairie pour aider ces conseils de quartier.

Conseil qui seraient animés collégialement par des représentants du quartier.

Les modalités sont encore à trouver.

La mairie devra juste s'assurer de la bonne marche de chaque conseil.

L'idée est que ce sont les élus qui doivent être au service des citoyens et pas les citoyens au service des élus. Il faut rompre avec ces méthodes du passé.

Ma méthode :

C'est d'ailleurs comme cela que je fonctionne avec les animateurs du quartier Saint Antoine, par exemple.

Ils ont des sujets qu'ils ont choisis et ils m'invitent à leur donner des réponses à leurs questions, à préparer pour eux cette réunion, à consulter les services par rapport à leurs problèmes, quand ils le veulent eux !

Telle est ma vision de l'activité politique. Je pense qu'elle est partagée par de nombreux citoyens et même par de nombreux élus. Il reste à la mettre en musique à l'échelle de toute la ville.

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Commentaires
F
Ceci étant dit Gribouille, je ne vois pas pourquoi tu parles de DSK sur un thème très local : Les conseils de quartier.<br /> Les affaires internationales m'intéressent mais je ne comprends pas très bien ce qu'elles viennent faire là ?<br /> Et ton avis sur les conseils de quartiers ...et leur utilisation politicienne par Trémège au fait, pourquoi n'en dis tu pas un mot ?
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F
Je viens juste de lire l'article car je lis le Canard dans l'ordre des pages ... et je n'y passe pas mes journées !<br /> Dommage que tu n'aies pas ajouté une des premières choses faite par Strauss-Kahn en arrivant au FMI : Supprimer dette du Libéria, un des pays les plus pauvres de la planète.<br /> Cela a sûrement dû t'échapper sans doute...
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G
Bonjour Frédéric<br /> <br /> suit un article du canard enchaîné que tu n'as pas encore mis en ligne, un oubli de ta part sûrement mais que je préfère rectifier.<br /> "SARKO a raison, la France sarkozyenne suit le bon chemin, c'est le Fonds monétaire international (FMI) qui le dit : « La France a indiscutablement besoin de travailler plus si elle veut gagner plus », estime le patron du FMI, un certain Dominique Strauss-Kahn, membre du Parti socialiste, nommé à Washington sur proposition de Sarkozy, et dont le revenu américain - un demi million de dollars à l'année, net d'impôt - est le plus élevé chez les hauts fonctionnaires internationaux. Un salaire qui, dès l'installation de Strauss-Kahn, le 1er novembre dernier, a été augmenté de 7,5 %. Bravo ! Avant même de travailler plus, DSK a donc gagné plus...<br /> Ce n'est pas le cas des salariés du FMI qu'il se prépare à licencier. Ce dégraissage - qui touche 300 à 400 personnes, soit 15 % du personnel - est rendu inévitable dans une institution devenue, selon le cador socialiste, une « usine à papier ». Obtempérant aux désirs du parrain américain, le nouveau patron français fait donc le ménage dans ce machin de plus en plus fauché. Car le FMI, dont les « recommandations » sont de moins en moins suivies, prête de moins en moins d'argent, concurrencé par des Etats qui jouent autrement mieux que lui les banquiers internationaux.<br /> Aujourd'hui, cette « usine à papier » pond un énième rapport qui déplore en France un marché du travail trop rigide, des années de hausses du salaire minimum qui ont créé du chômage chez les jeunes et les moins qualifiés... les coûts élevés des licenciements économiques » et préconise « une réduction du taux d'imposition des entreprises ». En somme tout le programme de Sarkozy et du Medef ! Voilà qui va désespérer un peu plus Billancourt, Sarcelles et la Rue de Solferino...<br /> A ce train-là, Sarkozy va bientôt regretter d'avoir fait nommer Strauss-Kahn à Washington. Un opposant pareil mérite d'être rapatrié à Bercy et nommé ministre des Finances. Et plus vite que ça !"
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