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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Derniers commentaires
19 juin 2006

Projet socialiste pour 2007 de A à Z

Agriculture

Nous soutiendrons la promotion d’une agriculture de qualité respectant l’environnement, en réorientant la PAC vers le développement rural, en plafonnant et en modulant les primes

Nous aiderons, les jeunes agriculteurs désireux de promouvoir une agriculture durable en allégeant les conditions d’installation.

Nous améliorerons la protection sociale des collaborateurs appartenant à la famille de l’exploitant et les non-salariés agricoles exploitant de petites surfaces, ainsi que les petites retraites, les régimes d’assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles. 

Balladur

En poursuivant la réforme «Balladur» de 1993, la loi «Fillon» de 2003 a programmé l’abaissement du niveau des retraites et n’en garantit même pas le financement. Elle sera abrogée. Son remplacement fera l’objet d’une large négociation. La retraite à 60 ans doit demeurer un droit.

Civique

Parce que la citoyenneté est aussi un équilibre entre les droits et les devoirs, les socialistes proposent un service civique obligatoire de 6 mois rémunéré pour tous les jeunes gens, et toutes les jeunes filles.

Outil pour recréer un sentiment d’appartenance et d’identité, le service civique doit être consacré à des missions d’intérêt général pour favoriser les échanges entre tous les Français.

Il rendra des services d’utilité collective à la Nation (accompagnement scolaire, aide aux personnes âgées, sécurité civile, action pour l’environnement, missions humanitaires).

Il se doit d’être universel pour unir la communauté nationale autour des valeurs communes de solidarité et de fraternité.

Il doit être un contrat entre un jeune, de 18 à 25 ans, et l’Etat.

Les jeunes de nationalité étrangère résidant en France pourront y participer sur la base du volontariat s’ils entendent demeurer durablement dans notre pays.

Délocalisations

Il faut mettre en oeuvre des instruments capables de mieux protéger l’industrie européenne et son avenir notamment contre les délocalisations extra-européennes. Cette exigence appelle un renforcement du tarif extérieur commun à l’Union Européenne.

Face aux délocalisations, nous mettrons en place une Agence Nationale de ré-industrialisation. Elle pourra agir préventivement par des aides ciblées. Elle organisera la reconversion des sites. Elle pénalisera le comportement des « patrons voyous ».

Emploi

Nous réactiverons les emplois-jeunes dans le secteur public et associatif.

Nous souhaitons renforcer le pilotage économique de la zone euro et travaillerons à la mise en place d’un véritable gouvernement économique, avec un objectif d’emploi, de croissance et d’innovation.

Chaque demandeur d’emploi bénéficiera d’un accompagnement individualisé dans un dispositif comportant un bilan, la formation professionnelle et un référent unique.

Entreprises

Pour lutter contre la précarité, nous supprimerons le CNE et réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. À cet effet, nous modulerons les cotisations sociales en fonction de la durée du contrat de travail et du nombre de contrats précaires dans l’entreprise.

Nous utiliserons les Fonds Structurels Européens et la politique d’aménagement du territoire pour inciter les entreprises à s’implanter en zones rurales.

Les salariés auront, par l’intermédiaire de leurs représentants, le droit de vote dans les instances décisionnaires de l’entreprise (conseil d’administration ou conseil de surveillance).

Nous améliorerons le droit des entreprises de telle manière que la responsabilité civile et pénale des dirigeants puisse être plus facilement engagée.

Europe

L’Europe élargie ne pourra demain décider de façon efficace et peser dans le monde qu’avec d’autres institutions que celles du Traité de Nice.

Nous refuserons une ratification du Traité Constitutionnel Européen tel qu’il a été rejeté le 29 mai, même s’il est accompagné d’un nouveau préambule.

Nous proposerons l’élaboration d’un Traité strictement institutionnel qui organisera efficacement les pouvoirs, avec un Parlement Européen exerçant ses pleines responsabilités législatives et budgétaires, un Président de la Commission élu par le Parlement, un Conseil Européen, avec à sa tête un Président de l’Europe. Une fois renégocié un tel traité sera soumis au peuple par référendum.

Nous voulons donner à l’Europe la capacité d’investir dans l’avenir en augmentant fortement le budget européen, particulièrement la part du budget de la recherche, et en décidant le lancement d’un emprunt européen avec la Banque européenne.

Formation

Nous créerons un droit individuel à la formation tout au long de la vie d’autant plus élevé que la formation initiale aura été courte. Il prendra la forme d’une « carte vitale professionnelle ».

Gestion des ressources humaines

Nous proposons de créer une gestion des ressources humaines (accompagnement des enseignants en difficulté, formation continue, mobilité des carrières…) et de redéfinir les missions des enseignants afin de répondre aux attentes et aux besoins de la société.

Nous proposons de revoir les conditions d’accès aux métiers d’enseignant en rétablissant le pré-recrutement, et en améliorant la formation initiale des enseignants.

Haute Qualité Environnementale (HQE)

Nous mettrons en place un plan d’économie d’énergie « habitat-énergie » programmant sous dix ans la mise en oeuvre des objectifs « HQE », dans la totalité du parc public immobilier (logements sociaux, écoles, hôpitaux…).

Impôts

Nous corrigerons les injustices de la taxe d’habitation en prenant en compte les revenus des contribuables. La taxe professionnelle sera partiellement mutualisée en mettant en place un impôt à taux unique assis sur la valeur ajoutée.

Nous trouverons des moyens pour financer notre projet en annulant la baisse annoncée de l’impôt sur le revenu pour les plus favorisés et les multiples entorses à la progressivité de l’impôt.

Pour accroître les revenus les plus modestes et rendre notre fiscalité plus redistributive, nous irons dans la direction d’un impôt citoyen sur le revenu en harmonisant les bases fiscales de l’impôt sur le revenu, qui seront élargies, avec celles de la CSG et en rendant celle-ci progressive, notamment par l’intégration de la prime pour l’emploi.

Nous fusionnerons ces deux impôts pour construire un impôt citoyen, transparent, progressif et prélevé à la source sur l’ensemble des revenus.

Institutions

Notre République doit être profondément rénovée.

Moralement d’abord, tant la droite a pratiqué la confusion des pouvoirs et bafoué les règles de l’éthique politique en privatisant l’Etat.

Politiquement ensuite, pour remettre dans nos institutions la préoccupation première de l’intérêt général.

Après une victoire de la gauche lors des élections présidentielles et législatives, nous organiserons dans les six mois un référendum pour soumettre aux Français un ensemble de réformes démocratiques.

Le Président de la République sera responsable. Le statut pénal du chef de l’Etat sera réformé

Le pouvoir du Parlement sera renforcé : co-maîtrise de l’ordre du jour avec le gouvernement, suppression du vote bloqué et de l’article 49-3, stricte limitation de l’article 38 (ordonnances)

Le mandat unique sera instauré pour les parlementaires ainsi que la limitation renforcée du cumul des fonctions (Présidents de gouvernements communaux ou de syndicats).

L’Assemblée Nationale sera rendue plus représentative par l’introduction d’une dose de proportionnelle. Cette réforme d’ampleur s’appliquera dès les élections législatives de 2012.

Le Sénat entrera dans l’ère de l’alternance par l’extension du mode de scrutin proportionnel départemental à partir de 3 sièges et la modification du collège sénatorial. Son droit de veto en matière constitutionnelle sera supprimé.

Jeunes

Pour les jeunes, nous lancerons le programme d’entrée dans la vie active (EVA). Il reposera sur une allocation d’autonomie dans le cadre d’un parcours de formation et de recherche d’emploi. Chaque jeune bénéficiera d’un suivi individualisé pour accéder à une première expérience professionnelle.

La place du sport scolaire et universitaire sera revalorisée pour promouvoir chez les jeunes le goût de la pratique sportive et les valeurs du sport.

La multiplication des chaînes de télévision, l’émergence d’une société de l’image ont un impact grandissant sur les citoyens, particulièrement les plus jeunes. Il faut donc construire une véritable éducation à l’image, dispensée dans le cadre scolaire, permettant de construire un esprit critique face à l’image.

Justice

La lutte pour la Justice sociale doit donc être la pierre angulaire de notre action. Elle passe par le savoir, la sécurité et la solidarité.

Nous restaurerons la confiance des victimes envers la police et la justice pour briser la loi du silence. Le dépôt de plainte sera simplifié et encouragé quels que soient les conséquences sur les statistiques.

Nous augmenterons le budget de la justice : notre pays se situe au 23ème rang sur 40 en Europe, pour son budget de la justice. Nous ferons passer le budget de la justice française dans les premiers rangs.

Nous rendrons la justice accessible à tous en faisant en sorte que chaque justiciable puisse bénéficier des services d’un avocat, garanti par un service public de la défense.

Nous organiserons une justice respectueuse des libertés. Nous interdirons les poursuites sur dénonciation anonyme.

Nous rendrons la justice responsable et indépendante. Le parquet, responsable de la mise en oeuvre de la politique pénale définie par le pouvoir politique, sera mis à l’abri des pressions, notamment par la suppression des instructions individuelles.

Kérosène

Nous créerons une taxe sur le kérosène des transports de fret et instaurerons un prélèvement exceptionnel sur les super profits des entreprises pétrolières.

Logement

Chacun doit avoir accès à un logement. Le parc privé comme le parc social devront être mis à contribution.

Nous réaliserons 120 000 logements sociaux par an bien intégrés dans les villes et nous ferons disparaître l’habitat indigne.

Nous imposerons aux programmes immobiliers privés de consacrer un quart des opérations à la production de logements sociaux sur les territoires déficitaires en logements de cette nature.

Nous plafonnerons à 25 % maximum la part du budget des ménages modestes consacrée au logement dans le parc privé conventionné (« bouclier logement »).

Nous revaloriserons les A.P.L., pour ceux qui en ont le plus besoin.

Nous doublerons le nombre de résidences étudiantes et nous triplerons les sanctions contre les communes qui ne respecteront pas les obligations de mixité sociale.

Nous réorienterons les aides fiscales de l’Etat en direction des classes populaires et des classes moyennes. Chaque aide aura une contrepartie sociale (Nous supprimerons donc les avantages de la loi de Robien qui ne bénéficie qu’aux ménages imposables).

Mer 

Nous travaillerons à un pavillon européen qui garantisse la formation, le niveau de rémunération et de protection sociale des marins, la protection de l’environnement.

Nous favoriserons une pêche qualitative, protégeant la ressource halieutique, la sécurité en mer et les équipements économes en énergie, au niveau national et au niveau européen.

Nationale (Education) 

Nous créerons un service public de la petite enfance, accessible aux enfants dès 2 ans. Associé à l’Ecole maternelle, il offrira aux jeunes enfants, un encadrement pédagogique, médical et culturel, dont les plus pauvres sont privés.

Nous rendrons obligatoire la scolarisation dès l’âge de 3 ans, afin de donner à tous les mêmes chances de réussir leur parcours scolaire.

Nous favoriserons l’accompagnement de tous les élèves pour prendre en compte leur diversité par des pédagogies différenciées. Nous renforcerons les dispositifs d’accompagnement scolaire qui permettent d’acquérir pour les notions de base, dans les premières années de l’Ecole primaire.

Nous développerons toutes les formes d’aide gratuite pour lutter contre la marchandisation de l’école

Nous ferons évoluer le collège afin qu’il ne soit plus le lieu du tri social.

Nous prendrons en compte la mixité sociale dans les dotations accordées aux écoles privées sous contrat.

Nous ferons en sorte que chaque lycée, ouvre à 5% de ses élèves, la possibilité d’entrer dans les classes préparatoires aux grandes écoles ; et inversement, nous implanterons des sections d’excellence dans les établissements sensibles.

Nous organiserons au sein de l’Education nationale une voie des métiers. Du CAP aux formations supérieures, l’ensemble des formes et des moyens d’enseignement professionnels seront coordonnés. Le but sera de rendre lisible et fluide les parcours de qualification professionnelle, d’en élargir le recrutement et de créer les passerelles facilitant le passage entre les voies d’enseignement et les niveaux de formation.

(Voir aussi ZEP)

Ogm 

Nous refuserons les essais en pleins champs des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), tout en encadrant la poursuite de la recherche publique en ce domaine.

Publics (Services) 

Nous définirons, après un large débat national, dans une loi-cadre, les missions de service public ainsi que les obligations qui en découlent et son périmètre.

Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation.

Nous instaurerons une tarification sociale de l’eau, comportant un droit incompressible d’accès à l’eau et des tarifs différenciés suivant les usages.

Nous donnerons aux élus locaux la possibilité de choisir entre la gestion publique et la gestion privée de l’eau.

En zone rurale l’accès aux services publics doit être renforcé par la mise en place de contrats territoriaux de services publics définis en accord avec les fonctionnaires comme avec les usagers.

Nous continuerons de nous battre pour l’adoption d’une directive cadre européenne sur les services d’intérêt général qui permettra de faire reconnaître un droit spécifique des services publics.

Quatorze ans 

150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification. Nul ne doit passer plusieurs années à l’Ecole ou à l’université pour en sortir sans diplôme ou sans métier.

Nous abolirons l’apprentissage à 14 ans et le travail de nuit à 15 ans.

Nous développerons l’apprentissage sous statut scolaire afin d’améliorer la formation générale de ces filières.

Retraites 

La retraite à 60 ans doit demeurer un droit.

Sécuriser et rendre plus juste notre système de retraite repose d’abord sur la croissance et l’emploi : Faciliter l’entrée des plus jeunes dans la vie active, ou encore organiser la seconde partie de carrière des plus âgés y contribueront.

C’est à ces conditions que les arbitrages pour définir les règles de partage de l’allongement de l’espérance de vie entre la durée de la vie professionnelle et celle de la retraite pourront être trouvées.

Avec les syndicats de salariés, nous voulons assurer la pérennité de notre système de retraite par répartition et le maintien du lien entre les revenus de travail, le montant des pensions et le financement par des cotisations assises sur l’ensemble de la richesse produite.

La solidarité entre les générations passe par un financement pérenne du Fonds de réserve des retraites au niveau prévu initialement par le gouvernement Jospin, indispensable pour garantir les besoins de financement des années 2020-2040.

L’épargne salariale doit être gérée de manière collective et contrôlée par les syndicats pour qu’elle ne se substitue pas au régime de retraite obligatoire ( général et complémentaire).

Sur ces bases, nous ouvrirons avec les partenaires sociaux une négociation dont l’objet portera sur :

Un niveau minimal de pension garantie qui devra s’approcher du SMIC,

Une modification des conditions d’évaluation du taux de remplacement. Les améliorations plus favorables devront reposer sur des financements supplémentaires.

Le mode de financement des régimes spéciaux,

De meilleures possibilités de choisir son départ à la retraite et de la préparer,

Des dispositions justes et équitables dans la prise en compte du travail pénible, dans les systèmes de décote- surcote et les «avantages familiaux».

(Voir aussi article Balladur)

Santé 

Nous reviendrons sur les mesures antisociales prises en 2005.

Nous développerons la formation continue pour l’ensemble des professions de santé.

Nous mettrons en oeuvre une carte de santé jeune 16/25 ans ouvrant droit à la gratuité d’une consultation par un médecin généraliste référent.

Nous redonnerons une priorité à l’hôpital ce qui implique de dégager davantage de moyens financiers. La tarification de l’hôpital public devra mieux prendre en compte les spécificités et les obligations de service public.

Un plan de relance de la chirurgie publique sera conduit pour garantir dans chaque territoire de santé au moins un pôle de chirurgie.

Nous ouvrirons 500 maisons de santé pour tous, appuyées sur les hôpitaux locaux.

Des dispositions financières et fiscales incitatives, en partenariat avec les collectivités territoriales et les caisses d’assurance maladie, seront offertes pour attirer les jeunes médecins dans les zones déficitaires.

Nous saisirons le Parlement d’un projet de loi autorisant l’assistance médicale en fin de vie dans des conditions strictes de respect de la volonté du malade et de l’encadrement de l’accompagnement de la personne.

Nous lancerons un grand plan de prévention des maladies graves.

Pour le cancer, nous généraliserons la détection précoce.

Nous confierons à la médecine du travail une vraie mission de service public en faisant de la lutte contre les accidents du travail une priorité de santé publique et en garantissant son indépendance.

Sécurité 

La sécurité et la tranquillité de vie sont des droits pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. Pour les socialistes, la sécurité est une priorité essentielle. Cette première des libertés est de la responsabilité de l’Etat.

Depuis quatre ans, les violences contre les personnes s’intensifient et ont augmenté de près de 20%. La politique de Nicolas Sarkozy a échoué.

Nous mènerons une politique de fermeté contre la délinquance et contre ses causes.

Nous nous attaquerons aux causes profondes de l’incivilité et de l’insécurité : chômage, échec scolaire, absence de mixité sociale, ghettoïsation urbaine.

Nous mettrons fin aux inégalités face à l’insécurité en rétablissant une sécurité publique de proximité avec une implantation pérenne de la police dans tous les quartiers, dotés de capacités judiciaires pour lutter contre les trafics et l’économie souterraine.

Nous offrirons aux policiers et gendarmes qui resteront un certain temps dans les territoires les plus difficiles, une rémunération et des perspectives de carrières valorisantes.

Le dépôt de plainte sera simplifié et encouragé quels que soient les conséquences sur les statistiques, la protection et l’information des victimes sera assurée tout au long de la procédure.

Nous réduirons les délais entre l’infraction, la sanction et son exécution. Alors que l’inflation carcérale et des conditions de détention criminogènes entretiennent la spirale de la criminalité, nous relancerons les sanctions par le travail d’intérêt général.

(Voir aussi Violences)

Trente cinq heures 

Nous ferons un bilan avec les partenaires sociaux de l’application des 35 heures, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif.

Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés.

Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra.

Nous rétablirons par la loi les rémunérations des heures supplémentaires et les plafonds horaires comme ils l’étaient avant leur remise en cause par la droite.

Universelle (Couverture Professionnelle …) 

Le conflit du CPE, après bien d’autres mobilisations sociales, a marqué le rejet catégorique des Français et notamment les plus défavorisés d’entre eux, de la précarisation générale du travail.

L’heure n’est plus au rafistolage. Il faut repenser tout le système.

Nous le ferons avec les partenaires sociaux dans une grande négociation sur la Couverture Professionnelle Universelle (CPU).

Elle assurera les trois éléments majeurs du travail : l’emploi, une garantie de ressources et la promotion professionnelle.

Dans ce cadre, nous créerons un droit individuel à la formation tout au long de la vie d’autant plus élevé que la formation initiale aura été courte. Il prendra la forme d’une « carte vitale professionnelle ».

Nous unifierons les droits des demandeurs d’emplois : une garantie de ressources de base, ouverte à tous les actifs privés d’emploi et financée par la solidarité nationale et un régime complémentaire, proportionnel au dernier salaire, l’Unedic, géré par les partenaires sociaux.

Chaque demandeur d’emploi bénéficiera d’un accompagnement individualisé dans un dispositif comportant un bilan, la formation professionnelle et un référent unique.

Nous lancerons une négociation pour aller vers un Service public de l’emploi unifié mettant en synergie les différents acteurs de la politique de l’emploi, notamment les régions qui sont l’échelon pertinent pour définir les orientations et les objectifs de la politique de formation.

Violences 

Nous amplifierons les moyens de lutte contre la violence à l’Ecole. Nous sanctionnerons les auteurs d’incivilités ou d’infractions de toute nature commises à l’Ecole.

Nous devons combiner plusieurs formes d’action : l’application effective des règles, la mise en place de dispositifs pour lutter contre l’échec scolaire, une présence plus forte des adultes dans les établissements, l’aide aux parents, la généralisation des partenariats locaux avec les autres administrations, le tutorat, l’accroissement du nombre de « classes relais » et la construction d’internats scolaires.

Nous voulons mieux prévenir et mieux punir la délinquance et la violence juvénile. Il faut éviter que des enfants exposés à un milieu destructeur, à des difficultés familiales ou éducatives basculent dans la délinquance.

Outre les mesures de lutte contre les violences scolaires, les cellules de veilles éducatives, destinées à prendre en charge ces enfants, seront généralisées. La prévention précoce de la violence fera l’objet d’un plan gouvernemental ambitieux.

Chaque acte de délinquance doit recevoir une réponse adaptée et proportionnée de la part des adultes.

Les mesures éducatives et les sanctions prononcées à l’encore de mineurs seront réellement appliquées.

Nous mettrons en place, pour les jeunes délinquants, des alternatives à la prison, notamment par le développement de centres d’éducation et des chantiers d’apprentissage et d’insertion pour éviter la récidive.

Zep 

Nous reverrons le fonctionnement général des Zones d’Education Prioritaires en renforçant les moyens financiers, en diminuant le nombre d’élèves par classe, en formant spécialement les enseignants des ZEP, en leur offrant des perspectives d’évolution de carrière, en leur donnant les moyens de rester davantage dans les établissements (aménagement des locaux).

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Commentaires
S
ok pour la réponse que j'attendrai<br /> <br /> Mais je nie totalement avoir fait preuve d'agressivité dans mes 2 messages de ce sujet !! il suffit de les relire <br /> <br /> Il va falloir, Fred, que vous assumiez seul... l'agressivité de votre 1ère réponse ;-)<br /> <br /> @++
Répondre
F
Je te répondrais quand j'aurais réglé les problèmes techniques de canalblog qui ont lieu en ce moment.<br /> Ton long commentaire nécessite certainement que je prenne du temps pour cela après une telle agressivité réciproque.
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F
Bien sûr qu'une formation de lettrisme est une bonne solution pour les parents.<br /> Je m'occupe du RMI sur toute l'agglomération de Tarbes (80 000 personnes concernées) et 70 % des RMIstes du département.<br /> Nous faisons des actions de lettrisme mais nous ne pouvons pas forcer les personnes, juste inciter.<br /> Par contre dans le cadre de l'immigration, nous pouvons obliger le suivi d'une formation en permettant l'exercice réelle de cette dernière (ce que ne prévoit pas la loi dite CESEDA ou encore Sarkozy II).<br /> La réalité du terrain des personnes en difficulté avec la langue française est bien différente de la théorie que l'on peut faire sur les avantages que les personnes pourraient tirer d'une telle formation.<br /> Convaincre est parfois bien difficile et il ne reste plus que les enfants sur qui agir.<br /> Or nous savons que l'apprentissage le plus tôt possible réduit les chances d'échec scolaire pour beaucoup d'enfants qui ne trouvent pas à la maison les conditions d'un épanouissement culturel et intellectuel.<br /> Ou pour être plus clair : dans de nombreuses (pas toutes) familles défavorisées où la TV est branchée en permanence du matin au soir.
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S
J'ai deux enfants, l'un de bientôt 17 ans, l'autre de 14 1/2 ans !<br /> Le 1er est allé à l'école à 3 ans, à mi-temps la 1ère année, passera son bac l'année prochaine et se dirigera sur les CPEG <br /> La 2ème est aussi allée à l'école à 3 ans à plein temps à sa demande et ira en BEP sanitaire et social l'année prochaine (et rebondira probablement sur bac pro ou techno).<br /> <br /> Je sais parfaitement de quoi je parle !<br /> <br /> Quant à la sociabilisation des enfants... je sais qu'hélas le choix n'est pas offert à tous, mais je pense que la collectivité dès le plus jeune âge n'est justement pas bon pour l'équilibre. Je prêche pour "chaque chose en son temps", et devoir toujours "prouver" qu'on existe parmi tant d'autres quand on est tout petit est usant, fatigant et stressant.<br /> <br /> Je suis rassurée de savoir que l'école ne sera pas obligatoire à 3 ans, mais je ne l'avais pas compris tel que vous l'aviez écrit !<br /> <br /> Et un enfant qui va à l'école à 2 ans, qu'on ne vienne pas me dire que c'est pour son bien !! je ne porte pas de jugement sur les besoins des parents dans ce sens, mais ce n'est certainement pas pour l'enfant !<br /> <br /> J'aime les enfants, et j'ai beaucoup de peine de les voir en crèche, en garderie, à l'école, en collectivité quand ils sont petits (pour les raisons que j'ai dites plus haut)<br /> <br /> Quel âge ont vos enfants Fred ???<br /> <br /> Merci Zami d'avoir exprimé ce que je ressentais avec manifestement plus de crédibilité, il me semblait tout de même bien que je n'avais pas soulevé de questions imbéciles...<br /> <br /> De toute façon, ce n'était pas le débat Fred ! vous avez dévié sur une parenthèse que j'avais faite.<br /> <br /> La question était que la maitrise de la lecture doit être effective avant l'entrée au collège et ainsi donc, le problème (si tant est que ce soit un problème) des départs en apprentissage se réduira.<br /> <br /> Et que des enfants de 14 ans partent en apprentissage ne sera plus un problème s'ils maitrisent les bases pour s'exprimer et vivre en société<br /> <br /> L'apprentissage à ce moment là sera un choix ! alors que là, il faut avouer que c'est une voie suivie par élimination du reste (sauf exception), tri social comme vous l'appelez<br /> <br /> Voilà ce que je voulais dire Fred ! apprenons à nos enfants à lire et on va régler un tas de problèmes !
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Z
Contrairement à Steph j'ai eu droit a une réponse posée, argumentée et respectueuse, même si l'ironie du dernier paragraphe est bien inutile.<br /> <br /> Maintenant, oui, les enfants n'ont pas tous la même maturité et les mêmes possibilités, mais c'est vrai aussi de 7 à 77 ans.<br /> <br /> Mais, même en ne mettant à l'école que les plus avancés d'entre eux (ce qui est d'ailleurs le cas actuellement), je juge personnellement stressant pour les enfants et peu efficace de les mettre à l'école des 2 ans, du moins dans les conditions actuelles. Le préalable à l'apprentissage de la lecture est la maitrise du langage parlé et l'acquisition d'un vocabulaire suffisant. Je ne crois pas, personnellement, que celà soit bien réalisé dans une relation entre un ou deux adultes et une vingtaine d'enfants avec les contraintes matérielles que celà suppose. <br /> <br /> Encore une fois, je ne suis pas sûr que le modèle français ait fait preuve de sa supériorité sur les autres, ce qui ne veut pas dire qu'il est mauvais mais qu'il est perfectible.<br /> <br /> Bien sûr, je suis pour un Service de la petite enfance, bien sûr je suis partisan de mettre tous les moyens pour réduire les inégalités socio-culturelles. Mais on a droit et le devoir de se poser la question de l'efficacité des moyens mis en place et donc de la mise en place de nouvelles solutions. <br /> <br /> Par exemple, est-ce que proposer des cours de français a des parents qui ne maîtrisent pas notre langue ne pourrait pas constituer une aide indirecte mais efficace dans le cadre de ce service?
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