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Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
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4 août 2005

Fabius contre Ségolène Royal 4

http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060624.FAP4998.html?2003

Non à "la société du Karcher ou du martinet", lance Fabius à Sarkozy et Royal

AP | 24.06.06 | 21:50


ROUEN (AP) -- Se posant en alternative à Ségolène Royal à cinq mois du choix du candidat PS à la présidentielle, Laurent Fabius a vivement attaqué sa rivale samedi en l'invitant à "ne pas mélanger" gauche et droite et en la renvoyant dos à dos avec Nicolas Sarkozy. Non à "la société du Karcher ou du martinet!", a-t-il lancé.
"Notre campagne ne copiera pas, concernant la sécurité, les méthodes de droite qui ont échoué, et c'est sur l'économique et le social que nous insisterons d'abord. Ne remplaçons pas le politique par le médiatique. Ne mélangeons pas notre gauche et notre droite", a-t-il tancé lors de son premier meeting de campagne au parc des expositions de son fief du Grand-Quevilly, près de Rouen.
Face à la proposition de Ségolène Royal d'un "encadrement militaire" des primo-délinquants, le candidat à l'investiture du PS a ainsi prévenu que "le scolaire n'est pas le militaire". Il a accusé la députée des Deux-Sèvres d'adopter sur l'immigration "le même comportement que la droite et l'extrême droite". "L'immigré n'est pas un ennemi", a-t-il dit, se déclarant partisan d'une régularisation massive des sans-papiers.
"La société du Karcher ou du martinet, à qui fera-t-on croire qu'il s'agit là d'un choix mobilisateur?", a lâché Laurent Fabius.
"Je refuse, comme beaucoup de militants socialistes anciens ou nouveaux, une campagne de confusion où notre (candidat), l'oeil rivé sur les sondages, s'efforcerait de coller à l'ensemble des aspirations dans le cadre d'un discours zigzag, ajoutant selon le moment et les endroits des mots de droite à des adjectifs de gauche et inversement. Les Français ne sont pas des parts de marché, le suffrage universel n'est pas l'audimat", a ajouté le député de Seine-Maritime à l'attention de Mme Royal, l'accusant d"'une aventure vers l'extrême centre".
L'ancien Premier ministre a également sorti les griffes contre Nicolas Sarkozy, rebaptisé "Monsieur Supercherie". Le président de l'UMP est "coresponsable des graves difficultés de la France d'avant et de maintenant", c'est "l'homme du Karcher et du charter", "le spécialiste des cadeaux fiscaux", "le recordman des déficits et de la dette", a-t-il déploré. AP

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