Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Frédéric LAVAL, Conseiller Départemental des Hautes-Pyrénées
Derniers commentaires
19 novembre 2009

Réforme de la formation des enseignants

DSC02120__Medium_Francis_CoudreauCi-dessous, un article tiré du site

http://presse.parti-socialiste.fr/2009/11/16/masterisation-la-formation-des-maitres-en-echec-2/

Certains disent qu’ il n’ y a que divisions dans ce parti ; il est dommage que lorsqu’ il y a travail de fond, nous en entendions moins parler, voir pas du tout.bruno_julliard_unef_mode_une

Je félicite Bruno et Bertrand, avec lesquels nous avons travaillé dans le 65 –La Rochelle, août 2009, soirée du 4 avril 2009, commission nationale de mai 2009-  pour cette déclaration commune.

Je me réjouis de constater que sur le 65, les travaux effectués sur une réforme de la formation des enseignants soient aussi en phase avec les propos de nos secrétaires nationaux.

Pour diverses raisons, je n’ ai pu encore transmettre les propositions travaillées, car j’ en souhaite une validation par les militants du 65 avant : oui, la démocratie, l’ ouverture, le travail existe au sein du PS, si tant soit peu que l’ on ne s’ arrête pas à des guéguerres de personnes, qui jouent des médias, et dont jouent aussi les médias.

« Mastérisation : la formation des maîtres en échec

Le 16 novembre 2009

Engagée depuis plus d’un an dans une confusion totale, après avoir été un des sujets principaux des mobilisations universitaire cette année, la réforme de la formation des maîtres, dite de « mastérisation », continue de susciter de très fortes oppositions.

Cette réforme, qui consiste à recruter les futurs enseignants après un master, alors que jusqu’à présent ils étaient recrutés après une licence, cache en effet ses intentions réelles.

Celles-ci sont pourtant claires :

1. ne plus payer les futurs enseignants pendant leur année de formation, et ainsi supprimer des milliers d’emplois, au détriment des étudiants qui voient leur accès à un emploi encore retardé.
2. créer un vivier de personnes diplômées d’un master enseignement afin de les recruter directement sur des postes de contractuels dans les établissements, contournant ainsi les concours nationaux.

A terme, c’est le statut des enseignants qui sera attaqué, par le recrutement de contractuels en lieu et place des fonctionnaires.
Ce statut gêne le gouvernement qui veut limiter l’autonomie pédagogique et mettre les enseignants à sa botte. Comme l’épisode de la lecture imposée de la lettre de Guy Môquet.

De plus cette réforme a été précipitée et est irréalisable, au point que les modalités de mise en place de ces fameux masters sont contestées de toutes parts.
Valérie Pécresse, Xavier Darcos, puis Luc Chatel, veulent avancer au pas de charge pour imposer leur réforme et passer à d’autres étapes, comme la préparation de la campagne des régionales 2010.

Le Parti socialiste rappelle à ce propos, que les intérêts de l’Education nationale ne coïncident pas forcement avec ceux de la ministre-candidate.

Le Parti socialiste demande au gouvernement de suspendre sa réforme et d’écouter plus attentivement les professionnels et tous ceux qui sont impliqués dans la formation des futurs enseignants.

Le Parti soutient la valorisation du métier d’enseignant par la prise en compte du niveau master dans les rémunérations, niveau qui était déjà atteint de fait par les enseignants à l’issue de leur formation professionnelle. Pour les socialistes, les enseignants doivent bénéficier d’un statut de fonctionnaire, garant de leur neutralité vis-à-vis des pressions de toutes parts. Il rappelle l’importance des concours nationaux, garants de l’égalité républicaine.

Enfin, le Parti socialiste propose de rendre plus attractives les filières conduisant à l’enseignement par la mise en place de bourses attribuées à des étudiants s’engageant dans cette voie.

Alors que le gouvernement tente de détourner l’attention du pays avec son pseudo-débat sur l’identité nationale, le Parti socialiste rappelle que l’école républicaine est le socle de transmission de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. En mettant en péril la formation des enseignants, dont le rôle social est primordial, c’est toute la société qui en payera les conséquences.

Communiqué de Bertrand Monthubert
Secrétaire national à la Recherche et à l’Enseignement supérieur
et de Bruno Julliard , Secrétaire national à l’Éducation »

Les conséquences de la réforme sont  très graves : elles affaiblissent la formation professionnelle des futurs enseignants et déstabilisent les formations universitaires. A terme, c’est le statut des enseignants qui sera attaqué, par le recrutement de contractuels en lieu et place des fonctionnaires.
Ce statut gêne le gouvernement qui veut limiter l’autonomie pédagogique et mettre les enseignants à sa botte. Comme l’épisode de la lecture imposée de la lettre de Guy Môquet.

Les conséquences de la réforme sont  très graves : elles affaiblissent la formation professionnelle des futurs enseignants et déstabilisent les formations universitaires.
Publicité
Commentaires
Publicité