Socialistes au travail ...
Le local :
Josette Durrieu, notre présidente du Conseil Général, et Jean Glavany, notre ancien président du Grand Tarbes, semblent juger différemment (dans la presse, divers courriers) le développement de nos territoires.
L'une semble croire que seul Lannemezan et son plateau se développent dans le département.
L'autre souhaite lui faire savoir que l'agglomération est considérée par l'Express comme se développant plus.
Je pense qu'il faudrait surtout féliciter les deux pour le travail qu'ils ont fait pour développer l'un et l'autre des territoires de notre département. Ce n'est pas quelques pourcentages de plus ou de moins entre les deux qui doivent les diviser. Ces pourcentages de créations d'emplois depuis 1999 sont de +11,5 pour Tarbes et +7,6% pour Lannemezan. Franchement, bravo Josette, et bravo Jean. Et bravo surtout à tous ceux qui ont participé à ces résultats, notamment Bernard Plano le maire de Lannemezan, et tous les maires de l'agglomération de Tarbes.
Les choses sont moins glorieuses... Les petits mots fussent mais restent bien moins grossiers que ceux de Sarkozy envers l'ensemble des membres de l'UMP qui sont autour de lui. Exemples issus des Canards Enchaînés de ces derniers jours ! Tel Cyrano, je préfère citer moi même ces petites phrases finalement plus amusantes qu'autre chose.
Aubry : "ceux qui ont honte de dire qu'ils sont socialistes. Ils n'ont rien à faire dans le parti.". Franchement elle a raison. Mais de qui parlait-elle ? Sur le coup tout le monde a compris qu'elle critiquait Delanoë ou Jospin. Le Canard du 4 juin nous apprend qu'elle souhaite qu'on pense qu'elle critiquait Manuel Valls.
Il faut dire que le-dit Valls disait (Le Canard du 21 mai) : "Il faut en finir avec des dirigeants politiques épuisés, perdus de rivalités et de vengeance". Dommage qu'il n'ait pas citer de noms. Aubry a dû se sentir visée... mais elle parlait peut être d'une autre phrase de Valls qui m'a échappée !
Gaëtan Gorce ajoutait son grain de sel personnel dans le Canard du 21 mai : Le PS "est une armée mexicaine doublée d'une auberge espagnole...". Gaëtan ne serait-il pas lui même l'un des nombreux commandant de cette armée ?
Cambadélis n'est pas en reste, dans le Canard du 28 mai, pour jouer l'unité : "Pour le moment, le delanoïsme reste un mystère. Je n'y vois qu'une simple déclinaison du jospinisme."
Moscovici était lui énervé (Canard du 4 juin) par la réunion du "cartel des non". Comprendre la réunion autour de Aubry d'opposants à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Il est vrai que c'est un programme d'une ambition limitée vu comme ça !
Un fabiusien (??) s'employait alors à dire dans ce même Canard au sujet de Moscovici : "Il y a eu 800 reconstructeurs pendant une journée et un destructeur pendant une heure".
Aujourd'hui, Jack Lang (sur France inter) et Rocard ,et ceci contre l'avis de tous le PS ou presque, vantaient le choix de Sarkozy de faire venir le président syrien Bachar El Assad malgré ses actes criminels encore récents (assassinat de Rafic Hariri). Valls parlait-il de Lang et Rocard plus haut ? Ou alors l'un des deux (les deux) viseraient-ils un ministère ?
Heureusement, dans cette confusion, Delanoë nous éclaire dans le Canard du 11 juin : "Je serai candidat s'il m'apparait à un moment donné que, en conséquence des idées que je souhaite voir majoritaires au Congrès de Reims, il faut que j'accompagne cette dynamique des idées de ma candidature, parce qu'elle devient la chose utile à mon parti." On peut faire une phrase plus compliquée mais il faut se forcer alors !
Plus directe, Ségolène Royal répondait à Valls qui l'avait traitée de "One shot" (Carnard du 11 juin) : "Voilà bien une reflexion de mâle espagnol !". Ca a l'avantage d'être clair au moins.
Allègre (pas encore ministre de Sarkozy), toujours fin politique, faisait ce compliment (Canard du 4 juin) : "Bertrand n'a jamais été trotskiste. Il n'a jamais eu la rigidité de Jospin". Qui a dit : Protégez moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge ?
Le Congrès aurait vraiment dû être avancé finalement... au moins pour ne pas marquer contre notre camp !