Engagement N°2 : Alléger les cartables

Une enquête menée parmi les élèves du collège Pyrénées a montré que certains portaient des sacs représentant 35% de leur poids.

Les dos des enfants subissent le poids de sacs débordant de livres (un par matière), cahiers de 200 pages (chaque prof veut le sien), etc.

Tout le monde est responsable. Tout le monde doit participer à la réalisation de l'objectif.

La demande des fédérations de parents d'élèves, partagée par l'Education Nationale depuis la circulaire parue au Bulletin Officielle du 17 janvier, est d'atteindre un maximum de 10% du poids de l'enfant.

Cet objectif peut être atteint par différentes solutions :

1/ Le Conseil Général peut ainsi fournir à chaque collège un stock de livres qui resteraient au collège et permettrait aux enfants de garder chez eux leur propre livre.

2/ Les éditeurs peuvent fabriquer des livres moins épais, moins lourds en tout cas.

3/ Les enseignants peuvent travailler avec le même cahier pour deux matières qui seraient toujours enseignées le même jour.

4/ Les sacs peuvent être construits pour être plus légers.

5/ Les supports informatiques ou simplement des rétrojecteurs, peuvent être fournis aux collèges par le Conseil Général pour éviter le transport de livres.

6/ Les familles qui n'ont pas les moyens peuvent être aidés pour acheter des sacs à roulettes.

Vous le voyez, les solutions sont nombreuses.

(La solution par clé USB est proposée ici . Le problème existe dans de nombreux pays du monde ... et les solutions sont différentes ! Voir ici .)

Expérimentations :

Déjà l'an prochain, le collège Pyrénées, mais d'autres vont faire de même, va mener une expérimentation pour atteindre l'objectif.

D'autres solutions seront certainement proposées par l'ensemble de la communauté éducative (parents, enfants, enseignants, collectivités, etc.).

Comments

[Edelweiss]

Une idée qui ne résout qu'en partie le problème, mais améliore déjà les choses, et surtout très facile à mettre en place: attribuer une seule salle de cours à une même classe, ce qui évite de porter le cartable à l'intérieur du collège. Reste bien sûr le problème du trajet maison collège pour ceux qui viennent à pied!

[virgin]

Ce que tu dis là, je l'ai déjà exprimé dans l'alinéa 5 de mon précédent commentaire.

Tu vois... on est d'accord !

Mais j'suis la prem's ;-)

Et je précise que ce que je n'ai pas compris (comme tu dis) n'est pas exprimé dans ton article (ceci explique sans doute cela)

[Frédéric Laval]

Si Estrosi avait une bonne idée, je n'irais pas dire qu'elle est mauvaise parce que c'est Estrosi qui l'a formulée voyons !
Je mets en doute cependant l'égalité entre les élèves avec ce système.
Virgin ne l'a pas compris mais ce lien indiquait une possibilité que je n'avais pas reprise dans mes engagements car elle ne me semble pas très équitable entre les enfants.
Et finalement, je ne suis pas favorable à cette solution et je ne partage donc pas la solution élitiste d'Estrosi !
En effet, ceux qui ont un ordinateur chez eux apparaissent à première vue favorisée par rapport à ceux qui n'en ont pas et qui ne peuvent travailler que sur les ordinateurs du collège.

[virgin]

Il y a un problème avec le lien que vous indiquez pour la solution "clé USB"...

Estrosi n'a jamais été président de région (comme il y est écrit), mais du conseil général !!

Vous voyez qu'on ne peut se fier à personne, même à un site à la pointe de la technologie.

En revanche, s'il s'agit bien des collèges et du département, vous êtes en train de faire l'éloge du même Estrosi, et je trouve ça rigolo.

Je mettrai cependant un bémol à cette idée, sachant que toutes les familles ne sont pas équipées d'ordinateur à la maison, et sachant que ça peut être leur choix de ne pas l'être ! alors que feraient ces gamins d'une clé USB ?

Il existe encore une idée, c'est celle d'équiper les collèges de casiers pour que les élèves se déchargent pour la plus grande partie de la journée.

Quant aux cartables à roulettes, il faudrait que de la pub en fassent "des trucs grave à la mode" pour que les gosses s'y mettent, parce que ce n'est pas tant un problème de coût qu'un problème de mode !